Roland Oldham veut le départ du Haut-commissaire, qui dénonce une querelle de clocher

Roland Oldham, juste après le discours de François Hollande à la Présidence.
Le président de Moruroa e tatou est insatisfait après les déclarations de François Hollande. il déplore surtout le sort réservé aux membres des associations anti-nucléaires pendant la visite présidentielle. Visé, le Haut-commissaire répond que Roland Oldham "perd son sang-froid".
Après les promesses de François Hollande, les associations militantes sont déçues. Pour l'association 193, Moruroa e tatou, Paruru ia Haoroagai et No te arutaimareva, ce déplacement présidentiel en Polynésie n’a rien apporté.

Roland Oldham, le président de Moruroa e tatou, va même plus loin. Il se déclare "très déçu de la façon dont le Haut-commissaire a géré les manifestations" des anti-nucléaires. "Les RG, les policiers les ont déplacé à chaque fois", précise-t-il.Il estime qu'aujourd'hui, "ce Haut-commissaire doit partir".

Ecoutez-le au micro d'Abinera Tematahotoa :

Oldham départ du haut-commissaire


Presque partout où est allé le président Hollande, des manifestants se tenaient non loin. Ou étaient tenus à l'écart.

 

La réponse de Lionel Beffre


Le Haut-commissariat de la République a été contacté jeudi matin. Lionel Beffre a tenu à s’exprimer sur ces attaques. Pour lui, pendant la visite présidentielle, "tout s'est bien déroulé dans un climat serein, sauf pour M.Oldham. Il perd son sang-froid, dû à une surenchère entre associations". Et le Haut-commissaire d'ajouter que cela lui fait penser "à une querelle de clocher".

Il est interrogé par teléphone par Tauarii Lee :

Réponse Beffre à Odlham

 

Le haut-commissaire à l'arrivée du président Hollande.