RSPF : René Bidal annonce le versement prochain du reste de la dotation

René Bidal
Via un courrier, Marcel Tuihani a interpellé le Haut-commissaire sur le non verserment au second semestre 2016 de la dotation de l'Etat sur le RSPF. René Bidal a réagi dans un communiqué en rappelant que deux versements ont été faits. Le reste de la dotation devrait prochainement être versée.
Le 16 avril 2015,  Édouard Fritch et Manuel Valls ont signé une convention validant le retour de l’État au financement du régime de solidarité de la Polynésie française (RSPF) pendant trois ans. L'Etat s'est donc engagé à verser une dotation annuelle de 12 millions d'euros, soit 1.432 milliards de fcp, en 2015, 2016, et 2017.

Le président de l'Assemblée de Polynésie française, Marcel Tuihani, dénonçait dans un courrier adressé au Haut-commissaire le non versement de la dotation au second semestre 2016. Une somme estimée à 716 millions de fcp. Ce qui aurait notamment plongé les fournisseurs de l'hôpital de Taaone dans de grosses difficultés financières.

Le Haut-commissaire a répondu à ces propos dans un communiqué de presse. Le représentant de l'Etat a rappelé que deux versements prévus en 2016 ont bien été faits. Le premier s'est fait en juillet suite à la réunion du comité de pilotage, le second en décembre. "Ce dernier versement fait suite au COPIL [ndlr : comité de pilotage] du 7 décembre, dans le prolongement duqeul l'Etat a versé la moitié de l'enveloppe semestrielle, soit 358 millions de fcp. L'autre moitié a, d'ores et déjà, été réservée en autorisation d'engagement (AE), mais son versemenet suppose des échanges techniques complémentaires entre le Pays et l'Etat".

René Bidal annonce qu'une lettre est en attente d'être signée au Ministère de l'Outremer, avant d'être adressée au président du Pays, Edouard Fritch. "Ce courrier précisera les conditions permettant le versement de l'enveloppe complémentaire de 358 millions de fcp, qui pourrait intervenir d'ici quelques semaines", précise le Haut-commmissaire, qui rappelle au passage ne pas vouloir laisser "instrumentaliser l'Etat dans des débats de politique locale à l'orée de la période électorale qui va s'ouvrir".

Retrouvez l'intégralité du communiqué de presse :

Communiqué de presse RSPF