Le ministre des Outre-mer s'est rendu vendredi après-midi au centre de vaccination de Pirae. Il a surtout expliqué pourquoi la vaccination était nécessaire à la reprise de la vie sociale et économique. Au Haut-commissariat, il a découvert les dispositifs mis en place pour contrôler les voyageurs
Le ministre tient à encourager la vaccination. « Il faut absolument se faire vacciner », a-t-il déclaré lors de sa visite au vaccinodrome de Pirae situé dans l'ancienne crèche publique de la commune. Sur place, le ministre a tenu à apporter un message de soutien et de solidarité envers les soignants et l’ensemble des acteurs mobilisés pour protéger la population.
Pour Sébastien Lecornu, la seule solution pour s'en sortir passe par un protocole sanitaire strict. Pour preuve, la batterie de tests anti-covid à laquelle doivent se soumettre tous les visiteurs désirant entrer au fenua. Dont lui. Et même quelques jours après leur arrivée. "Pour recréer un équilibre entre une vie sociale, y compris une vie touristique, et une protection sanitaire, ça passe par les gestes barrières et ça passe aussi par la vaccination", a-t-il poursuivi.
Ecoutez-le au micro de Natacha Szilagyi :
Ouvrir les frontières, une nécessité économique, mais pas à n'importe qui. D'abord aux Américains, dont déjà un tiers sont déjà vaccinés. Et le ministre comprend la decision du gouvernement de fermer les frontières aux Français pour l’instant. « La continuité territoriale reviendra plus tard, il faut protéger la Polynésie », a-t-il déclaré. Car en métropole, la situation sanitaire n'est vraiment pas la même qu'ici.
Contrôle des frontières
Après Pirae, le ministre s'est ensuite rendu au haut-commissariat pour rencontrer les députées Nicole Sanquer et Maina Sage. Et aussi échanger "avec les agents de l’État et du Pays en charge du dispositif de contrôle des passagers internationaux en provenance et à destination de la Polynésie française.
Ce dispositif est conjoint aux services du Pays et de l’Etat, respectivement chargés d’émettre un avis sanitaire quant aux conditions de quarantaine et d’étudier les demandes de motifs impérieux.
Dans ce contexte, les agents du haut-commissariat, de la Direction de la Santé et de l'ARASS ont présenté au ministre leur travail mené au quotidien. Ces agents sont fortement mobilisés et adaptent en permanence leurs méthodes de travail partagées. Ce qui a permis de traiter 54 vols sur les trois derniers mois et plus de 5 500 passagers.
Le ministre s’est félicité de l’efficacité de ce dispositif innovant, progressif et adaptable déterminé en lien avec le gouvernement national et les acteurs du territoire. En effet, l’organisation permet de traiter l’ensemble des demandes dans les délais impartis.
Le ministre a tenu à souligner l’importance du rôle d’accompagnement mené par ces agents auprès des voyageurs et de l’efficacité dans la gestion des dossiers permettant de continuer à protéger la population."