Treize ans après son premier succès avec "Mustimes", Titaua Peu revient avec un "Pina". Ce roman noir, un livre choc sur la vie quotidienne à Tahiti, sera présenté au 16e Salon du livre. Rencontre avec l'auteur.
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Elle est l'une des auteurs qui présentera son nouveau-né lors de la 16e édition du Salon du livre. Titaua Peu est l'auteur du roman "Pina" publié aux éditions Au vent des îles. C’est son deuxime roman, après le succès de "Mutismes", paru en 2003. A l'époque, l’écrivain avait alors crée la surprise par sa liberté de ton.
Engagée dans le mouvement indépendantiste Tavini, Titaua Peu a mis treize ans pour écrire son deuxième opus consacré à la vie quotidienne des classes les plus démunies de la Polynésie française. Elle évoque un Tahiti peuplé d’ombres qui n’ont pas réussi à prendre pied dans le 21e siècle .Des populations aux prises avec l’alcool , la violence et l’inceste.
Pour ce deuxième roman, l’auteur s’est inspirée d’un fait divers de 2000 , qui avait à l’époque bouleversé l’opinion publique. L'enfant de trois ans, Patrice Aka, mort des suites des tortures infligées par sa mère, revit dans ce récit sous les traits d’une petite fille appelée Pina. Grâce au pouvoir de la littérature, Pina, elle, va réussir à se sortir de l’enfer familial.
Titaua Peu trempe sa plume dans les larmes et n’évite rien au lecteur des affres d’une petite fille mal aimée, dans un Tahiti qui n’a rien d’idyllique et qui ne côtoie pas celui des danseuses, des rameurs et des grandes fêtes de juillet. Au contraire, l’héroïne est le symbole d’une contre culture de la rue et de la pauvreté. Un roman noir, un livre choc qui devrait attirer l’attention des aficionados du 16e salon du livre de Tahiti
Polynésie 1ère est partie à la rencontre de l'auteur. Titaua Peu revient pour nous sur son nouveau roman :
Engagée dans le mouvement indépendantiste Tavini, Titaua Peu a mis treize ans pour écrire son deuxième opus consacré à la vie quotidienne des classes les plus démunies de la Polynésie française. Elle évoque un Tahiti peuplé d’ombres qui n’ont pas réussi à prendre pied dans le 21e siècle .Des populations aux prises avec l’alcool , la violence et l’inceste.
Pour ce deuxième roman, l’auteur s’est inspirée d’un fait divers de 2000 , qui avait à l’époque bouleversé l’opinion publique. L'enfant de trois ans, Patrice Aka, mort des suites des tortures infligées par sa mère, revit dans ce récit sous les traits d’une petite fille appelée Pina. Grâce au pouvoir de la littérature, Pina, elle, va réussir à se sortir de l’enfer familial.
Titaua Peu trempe sa plume dans les larmes et n’évite rien au lecteur des affres d’une petite fille mal aimée, dans un Tahiti qui n’a rien d’idyllique et qui ne côtoie pas celui des danseuses, des rameurs et des grandes fêtes de juillet. Au contraire, l’héroïne est le symbole d’une contre culture de la rue et de la pauvreté. Un roman noir, un livre choc qui devrait attirer l’attention des aficionados du 16e salon du livre de Tahiti
Polynésie 1ère est partie à la rencontre de l'auteur. Titaua Peu revient pour nous sur son nouveau roman :
Christian robert organisateur du 16e salon du livre