Séminaire de la perliculture : vers une politique publique ?

Le séminaire de la perliculture qui s'est tenu lundi et mardi en présence des représentants du Pays et des professionnels du secteur s'est achevé sur l'espoir de mise en place d'une politique publique. Elle tiendra compte de l'environnement.

Lucratif il y a 30 ans, le secteur de la perle est en grande difficulté. Le cours de la perle noire est passé de 2 000 Fcfp à 200 Fcfp, obligeant ainsi plusieurs dizaines de sociétés à mettre la clé sous la porte.

À l'issue du séminaire organisé lundi et mardi, le ministre de l'Économie bleue a annoncé vouloir définir, en partenariat avec les professionnels, une politique publique. Ce dispositif aura, et c'est une première, un volet sur la protection de l'environnement comme l'explique Tearii Alpha.

" (…) Vous avez-vous votre responsabilité par rapport à la qualité de ces lagons, donc vous allez jouer le jeu de plonger, de récupérer le maximum de plastique, de déchets laissés pour compte pendant des dizaines d’années. Nous, le Pays on vous accompagnera (…) "

Interview

 

Il a également été question de l'emploi salarié dans les fermes perlières, conformément à la loi, les travailleurs devront être déclarés.

Parmi les participants au séminaire de la Perliculture, les présidents des comités de gestion sont venus de leur île éloignée. C'est le cas de Tua FordeTchen, perliculteur à Takume, commune associée de Makemo aux Tuamotu.

Il est dans le secteur depuis 22 ans, et c'est la première fois qu'il entend un ministre de la perle tenir un discours écologique sur son activité. "Je suis content parce que le Vice-président Tearii Alpha accompagne tout à fait nos idées (...)

Interview du perliculteur

 

Une nouvelle rencontre entre les professionnels et le gouvernement est prévue en février prochain avant de faire passer le texte à l'Assemblée de la Polynésie.