Sensibilisation sur le requin au lycée Diadème

A Pirae, le professeur d’anglais Ségolène d'Ortoli-Guichard a opté pour une pédagogie de projets pour raccrocher les élèves à l’école. Pendant un an elle travaillera avec ces jeunes de 16 ans sur le thème de l’écologie.
 

Pédagogie active


Dans ce contexte de scolarité bouleversé depuis maintenant 8 mois, revenir à un système de classe classique est compliqué. Au lycée Diadème de Pirae, un professeur d’anglais, Ségolène d'Ortoli-Guichard, a fait le pari de raccrocher les élèves à l’école, à l’envie de s’engager pour se dépasser, en recourant à une pédagogie de projets.
 

A la rescousse de l’écologie 


Ces jeunes de 16 ans, des Moana Ambassadors,  auront pour mission de sensibiliser la génération suivante aux causes environnementales, c’est ce que l’on appelle l’éducation à l’écologie. Le but est d’en faire des acteurs du changement. Pendant un an ils feront le point sur la situation marine, notamment  la protection des requins, des baleines et des tortues.
 

Immersion associative


Ce projet comprend aussi et surtout des échanges avec les associations environnementales. Ainsi à la théorie succèdera la pratique par le biais d’immersions au sein d’associations, une dizaine au total comme celle de Tore Tore. Ensemble ils balaieront tout un panel d’actions sur comment agir différemment, à s’adapter, de façon à respecter ou à changer les habitudes tel que revenir à d’anciennes pratiques à l’image du « Rahui ».
 

Tordre le coup aux clichés


Cet éventail pédagogique est large,  il s’agira donc pour les élèves d’en faire une approche scientifique afin de leur permettre de lutter contre le sensationnel véhiculé par les réseaux sociaux, comme c’est le cas avec le requin. La Polynésie française est le plus grand sanctuaire de requin au monde et compte pas moins de 20 espèces. Les associations veulent étendre ce sanctuaire à l’océan pacifique. Un objectif ambitieux qui bénéficiera sans conteste du soutien des Moana Ambassadors.

Retrouvez le reportage de Melissa Chongue et Nicolas Suire :