William Shakespeare était-il défoncé quand il a écrit Hamlet ? Des scientifiques sud-africains ont analysé des pipes vieilles de 400 ans, exhumées dans son jardin. Bilan : le dramaturge anglais aurait été un amateur de paka.
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Et si comme Snoop Dogg et Wiz Khalifa, William Shakespeare fumait de l'herbe ? C’est une théorie publiée par un groupe de jeunes scientifiques sud-africains dans le South Africain Journal of Science. Menée par Francis Thackry, l'étude consistait à analyser des pipes retrouvées dans le jardin du domicile de l'écrivain à Startfort-Upon-Avenue, près de Birmingham. Des pipes datées de 400 ans.
Après des analyses alliant chromatographie en phase gazeuse et spectrométrie de masse, les scientifiques ont repéré des traces d'herbes sur huit pipes. Autre surprise : des traces de cocaïne sont même identifiables sur deux autres pipes. Ces dernières ayant été retrouvées aux alentours du jardin, rien n'atteste qu'elles aient appartenu à Shakespeare.
Un corsaire du nom de Sir Francis Drake aurait ainsi rapporté des feuilles de coca du Pérou. Et pour le tabac (souvent mélangé à du cannabis) importé du continent américain, l'Angleterre pouvait compter sur l'explorateur britannique Walter Raleigh.
Après des analyses alliant chromatographie en phase gazeuse et spectrométrie de masse, les scientifiques ont repéré des traces d'herbes sur huit pipes. Autre surprise : des traces de cocaïne sont même identifiables sur deux autres pipes. Ces dernières ayant été retrouvées aux alentours du jardin, rien n'atteste qu'elles aient appartenu à Shakespeare.
Une époque propice à la prise de stupéfiants
Si Shakespeare n'est plus là pour s'en défendre, certains de ses contemporains, surtout parmi l'élite, consommaient déjà des drogues. Comme le signale "The Independent", deux hommes, dans l'entourage du dramaturge, étaient connus pour importer des drogues en Angleterre.Un corsaire du nom de Sir Francis Drake aurait ainsi rapporté des feuilles de coca du Pérou. Et pour le tabac (souvent mélangé à du cannabis) importé du continent américain, l'Angleterre pouvait compter sur l'explorateur britannique Walter Raleigh.