La saison de va'a s'ouvre avec la Taaroa Race le 27 février. Les rameurs de Shell Va'a ont repris les entraînements depuis quelques semaines. Ils ne sont pas encore au top de leur forme car leur principal objectif reste la 30e édition du marathon Polynésie la 1ère, le 27 mars.
C'est un petit déjeuner de champion que prennent les sportifs de haut niveau. A Shell Va'a, c'est quasiment tous les jours comme ça depuis maintenant un mois. Le footing de trois quart d'heure est déjà terminé que le soleil montre à peine le bout de son nez. Ne pas se reposer sur ses lauriers, c'est le mot d'ordre au sein de l'équipe au coquillage. Le groupe est soudé, il vit bien, mais tout cela ça s'entretient. Les entraînements collectifs sont notamment là pour ça car même dans la douleur il faut rester rigoureux et solidaire entre co-équipiers.
Quinze minutes de gainage non stop puis direction l'eau pour travailler la technique. "Petit réglage, retour à la base, tranquille, on va aller apprécier le feeling", confie David Tepava, rameur et coach Shell Va'a. Après avoir tout gagné en 2018, Shell Va'a est considéré comme la meilleure équipe du monde. Mais cela passe par de longues heures d'entraînement et un esprit collectif à toute épreuve. "Les gars s'entraînent tous les jours du lundi au samedi, explique Jimmy Pirato, staff de l'équipe, David s'occupe des entraînements, on commence à 5h et on termine autour de 6h30".
Arriver au top est une chose, rester au top en est une autre. L'objectif de Shell Va'a cette année est d'enchaîner les succès. Et, en ce début de saison, la préparation semble bien lancée. "Heureusement qu'il y a le groupe, ça motive encore plus de se réveiller et venir s'entraîner. Si tu es tout seul, ça va être un peu dur", admet Taaroa Dubois, rameur. "Comme on le sait tous, c'est un travail de groupe avant tout. Ce qui est important, quoiqu'on fasse, il faut qu'on est ce feeling de groupe", insiste David Tupaia.