Vendredi 2 mars, le smoke shop de Papeete a été inauguré dans une ambiance très mouvementée. Les policiers de la DSP ont fait une descente dans l'établissement. Cinq personnes ont été interpellées aux abords du magasin pour détention de substances illicites.
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Le magasin a ouvert ses portes le 12 février dernier. Smoke shop met en vente des objets pour fumeurs ou collectionneurs : pipettes, bangs, graines à germer...
Situé rue des écoles, c'est le premier magasin de ce genre en Polynésie française. Depuis son ouverture, la question sur la légalité d'un tel magasin fait débat. Si les gérants du magasin assurent que les articles vendus ne sont pas nécessairement pour les consommateurs de pakalolo et qu'il est surtout question de permettre aux collectionneurs de se procurer des objets rares et originaux, du côté des autorités judiciaires, le son de cloche est différent.
Agissant sur réquisition judiciaire dans le cadre d'une enquête ouverte pour "provocation et incitation à la consommation de produits stupéfiants", la DSP est ainsi intervenue, vendredi 2 mars, lors de l'inauguration du Smoke shop.
Vers 19h00, une vingtaine d’agents de la Direction de la Sécurité Publique ont bloqué puis investi la rue des écoles pour constater les faits d’incitation à la consommation de substance illicite.
Sur place étaient également présents le procureur en charge des affaires des stupéfiants ainsi que le directeur de la Sécurité publique, Mario Banner. Cinq personnes ont été arrêtées aux abords de la boutique pour détention de substances illicites."On se bat depuis des années pour combattre la consommation de produits stupéfiants et là nous avons un magasin qui incite à la consommation (...) Il n'est pas question d'installer un tel commerce en Polynésie", explique t-il.
De son côté, le propriétaire, très mécontent de toute cette agitation et s'en prenant à nos équipes, assure, lui, qu’il est en conformité avec la réglementation du pays.
Selon la loi*, l’importation de ces substances, qu'elles soient destinées au commerce, à l’industrie ou à l’agriculture, nécessitent une autorisation du directeur de la biosécurité ou du directeur de l’Agence de régulation de l’action sanitaire et sociale.
Seuls ces deux services du Pays ont le pouvoir de délivrer les autorisations nécessaires à l’importation des graines de cannabis. Selon le services des douanes, le laissez passer viendrait de la direction de la biosécurité.
* délibération n° 78-137 du 18 août 1978 portant réglementation de l’importation, l’exportation, l’achat, la vente, la détention et l’emploi des substances vénéneuses en Polynésie française, modifiée par l’Arrêté n° 1822 CM du 12 octobre 2017 ; et publié au JOPF le 20 octobre 2017)
Situé rue des écoles, c'est le premier magasin de ce genre en Polynésie française. Depuis son ouverture, la question sur la légalité d'un tel magasin fait débat. Si les gérants du magasin assurent que les articles vendus ne sont pas nécessairement pour les consommateurs de pakalolo et qu'il est surtout question de permettre aux collectionneurs de se procurer des objets rares et originaux, du côté des autorités judiciaires, le son de cloche est différent.
Agissant sur réquisition judiciaire dans le cadre d'une enquête ouverte pour "provocation et incitation à la consommation de produits stupéfiants", la DSP est ainsi intervenue, vendredi 2 mars, lors de l'inauguration du Smoke shop.
Vers 19h00, une vingtaine d’agents de la Direction de la Sécurité Publique ont bloqué puis investi la rue des écoles pour constater les faits d’incitation à la consommation de substance illicite.
Sur place étaient également présents le procureur en charge des affaires des stupéfiants ainsi que le directeur de la Sécurité publique, Mario Banner. Cinq personnes ont été arrêtées aux abords de la boutique pour détention de substances illicites."On se bat depuis des années pour combattre la consommation de produits stupéfiants et là nous avons un magasin qui incite à la consommation (...) Il n'est pas question d'installer un tel commerce en Polynésie", explique t-il.
De son côté, le propriétaire, très mécontent de toute cette agitation et s'en prenant à nos équipes, assure, lui, qu’il est en conformité avec la réglementation du pays.
Selon la loi*, l’importation de ces substances, qu'elles soient destinées au commerce, à l’industrie ou à l’agriculture, nécessitent une autorisation du directeur de la biosécurité ou du directeur de l’Agence de régulation de l’action sanitaire et sociale.
Seuls ces deux services du Pays ont le pouvoir de délivrer les autorisations nécessaires à l’importation des graines de cannabis. Selon le services des douanes, le laissez passer viendrait de la direction de la biosécurité.
* délibération n° 78-137 du 18 août 1978 portant réglementation de l’importation, l’exportation, l’achat, la vente, la détention et l’emploi des substances vénéneuses en Polynésie française, modifiée par l’Arrêté n° 1822 CM du 12 octobre 2017 ; et publié au JOPF le 20 octobre 2017)