Suspiscion de transit de carcasses de requins par le port de Papeete... Suite à une publication sur les réseaux sociaux, une association de protection des requins demande le contrôle des autorités du Pays afin de s'en assurer.
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La semaine dernière, sur les réseaux sociaux, une personne a posté des photos suggérant des carcasses de requins stockées dans des entrepôts du port de Papeete pour un court délai avant leur expédition pour l’international. Le navire incriminé serait espagnol. "On a contacté immédiatement les autorités du Pays, la Direction de l'environnement, de façon à ce qu'ils puissent contrôler la cargaison et de façon à lever le doute (...) On a aucun retour", explique Matairii Maire, secrétaire de "Tore Tore" association de protection de requin.
Plusieurs témoignages dénoncent ce genre de pêche et de commerce sur le territoire. Une pratique pourtant interdite par la loi mais peu souvent constatée par les associations de protection de l’environnement. "Les textes sont clairs et nets, et d'ailleurs on a porté plainte pour ça. Il est interdit de transporter des requins morts ou vifs dans le Pays. Il est donc tout à fait anormal qu'on retrouve des ailerons, des requins dans nos entrepôts. Il faut augmenter les contrôles, sinon on n'y arrivera pas", estime Winiki Sage, président de "Te ora Naho" fédération des associations de protection de l'environnement.
Les associations de protection des requins estiment entre 70 et 100 millions de requins pêchés chaque année dans le monde. Elles attendent la condamnation du navire Schen Gang Shun pour pêche, ou au moins transport de requins dans nos eaux. Un navire toujours échoué sur le récif de Arutua.
Plusieurs témoignages dénoncent ce genre de pêche et de commerce sur le territoire. Une pratique pourtant interdite par la loi mais peu souvent constatée par les associations de protection de l’environnement. "Les textes sont clairs et nets, et d'ailleurs on a porté plainte pour ça. Il est interdit de transporter des requins morts ou vifs dans le Pays. Il est donc tout à fait anormal qu'on retrouve des ailerons, des requins dans nos entrepôts. Il faut augmenter les contrôles, sinon on n'y arrivera pas", estime Winiki Sage, président de "Te ora Naho" fédération des associations de protection de l'environnement.
Les associations de protection des requins estiment entre 70 et 100 millions de requins pêchés chaque année dans le monde. Elles attendent la condamnation du navire Schen Gang Shun pour pêche, ou au moins transport de requins dans nos eaux. Un navire toujours échoué sur le récif de Arutua.