L’apiculture pour sortir de l’ornière

20 jeunes chercheurs d’emploi dont certains placés par la justice, bénéficient d’une formation gratuite proposée par la commune de Taiarapu est et l’association Tamarii Nuutania. Objectif : apprendre l’apiculture et l’agriculture pour en faire un métier.

 

Du miel et des projets


Si les abeilles sont des travailleuses acharnées elles ne sont pas les seules. Suivant leur exemple 20 jeunes sont en train d’apprendre les rudiments de l’apiculture. Une formation de 13 semaines en agriculture et apiculture pour les (ré)-orienter vers le monde du travail. Certains viennent de Nuutania et débutent ainsi un chemin de réinsertion.  D’autres sont des jeunes sans histoires qui cherchent une formation. C’est le cas de Sterline. Cette jeune femme de 25 ans s’intéresse à l’apiculture.

J’étais curieuse je voulais découvrir et peut être faire ça plus tard et pourquoi pas faire ça sur nos terre

Sterline, future apicultrice


Au programme des cours, les fondamentaux de l’apiculture. Morphologie des abeilles, vie d’une colonie, vocabulaire spécialisé et fabrication de ruche. Tous les aspects théoriques comme pratiques sont abordés.

On leur offre l’opportunité de connaitre un nouveau secteur d’activité pour trouver une vocation qui leur sera utile et ils feront quelque chose qu’ils auront appris à aimer,  quoi mieux rêver que de faire un travail qu’on aime

Kala'i Selam, formateur en apiculture

Une formation ouverte à tous


La formation en est à sa deuxième édition. Initiée par la commune  de Taiarapu Est et le ministère des solidarités, elle s’adresse à tout le monde sans limite d’âge. L’apiculture a le vent en poupe en ce moment et particulièrement dans les îles. Comme l’agriculture elle peut être un bon moyen de permettre à ces jeunes (et moins jeunes) de rester sur leurs terres en y trouvant un moyen de subsistance.