Le ministre de la Santé à Paris a déclaré que les voyageurs ultramarins ne sont pas prioritaires pour effectuer les test-PCR. Une annonce qui complique le retour des voyageurs et résidents polynésiens. En moyenne 15 à 20 passagers ratent leur départ suite au délai nécessaire pour ces tests.
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Depuis le 15 juillet dernier, franchir la porte des arrivées internationales l'aéroport de Tahiti-Faa'a est devenue une formalité très encadrée pour les passagers de retour au fenua. Le 15 septembre dernier, Le ministre de la Santé à Paris, Olivier Véran, a déclaré que les voyageurs ultramarins ne sont pas prioritaires pour effectuer les test-PCR. Les passagers doivent pourtant présenter un test négative à l'embarquement, un test qui doit être fait trois jours avant leur départ.
Mais voilà, trouver un laboratoire dans la capitale parisienne, c'est le parcours du combattant. "On en a appelés une soixantaine à 300 kilomètres à la ronde. Soit ils nous donnaient pas de réponse, soit ils nous disaient que ce n'était pas possible de le faire dans le délai de trois jours et qu'il fallait attendre 4-5 jours". Titaina vit en région parisienne depuis un peu moins d'un an, elle doit embarquer ce weekend, un retour précipité pour raisons familiales. "Ca devient compliqué", confie la jeune femme.
A Paris, députés et sénateurs demandent que des passagers comme Titaina deviennent prioritaires. "Aujourd'hui, la réponse n'est pas celle qu'on attendait. On continue les interventions auprès du cabinet", affirme Nicole Sanquer, député à l'Assemblée nationale. "Ca ne va pas forcément nous faciliter la vie (...) Au début, il fallait habituer les passagers à aller faire le test, ce n'est pas évident qu'ils trouvent un laboratoire (...) Mais s'ils partent pas sur le vol attendu, ils prennent le vol suivant", précise Michel Monvoisin, Pdg d'Air Tahiti Nui.
Le président du Pays, Edouard Fritch, compte se rendre à Paris. Il souhaite rencontrer le ministre de la Santé. "Il faudra peut être effectivement que le ministre appuie une demande de la Polynésie française dans le cadre d'un convention que nous pourrions passer avec deux, trois, quatre, cinq laboratoires qui traiteraient en priorité les ressortissants polynésiens". OIivier Véran a par ailleurs annoncé qu'un nouveau test est désormais disponible : plus simple, plus rapide et effectuer directement dans le hall de départ. Les résutlats seront accessibles en moins de trente minutes seulement.
Mais voilà, trouver un laboratoire dans la capitale parisienne, c'est le parcours du combattant. "On en a appelés une soixantaine à 300 kilomètres à la ronde. Soit ils nous donnaient pas de réponse, soit ils nous disaient que ce n'était pas possible de le faire dans le délai de trois jours et qu'il fallait attendre 4-5 jours". Titaina vit en région parisienne depuis un peu moins d'un an, elle doit embarquer ce weekend, un retour précipité pour raisons familiales. "Ca devient compliqué", confie la jeune femme.
Un nouveau test disponible à l'aéroport
A Paris, députés et sénateurs demandent que des passagers comme Titaina deviennent prioritaires. "Aujourd'hui, la réponse n'est pas celle qu'on attendait. On continue les interventions auprès du cabinet", affirme Nicole Sanquer, député à l'Assemblée nationale. "Ca ne va pas forcément nous faciliter la vie (...) Au début, il fallait habituer les passagers à aller faire le test, ce n'est pas évident qu'ils trouvent un laboratoire (...) Mais s'ils partent pas sur le vol attendu, ils prennent le vol suivant", précise Michel Monvoisin, Pdg d'Air Tahiti Nui.
Le président du Pays, Edouard Fritch, compte se rendre à Paris. Il souhaite rencontrer le ministre de la Santé. "Il faudra peut être effectivement que le ministre appuie une demande de la Polynésie française dans le cadre d'un convention que nous pourrions passer avec deux, trois, quatre, cinq laboratoires qui traiteraient en priorité les ressortissants polynésiens". OIivier Véran a par ailleurs annoncé qu'un nouveau test est désormais disponible : plus simple, plus rapide et effectuer directement dans le hall de départ. Les résutlats seront accessibles en moins de trente minutes seulement.