C'est la Journée internationale des droits des femmes. Certaines font respecter la loi, d'autres font exécuter des peines. C'est le cas de Tevaitehere Buchin. Depuis décembre, elle est gardienne de prison à Nice, dans le sud de la France. Portrait.
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La jeune femme est surveillante dans un centre de détention en Métropole. Ce n'est pas tous les jours facile, surtout lorsqu'on a de magnifiques yeux bleus, et un joli physique. "Chaque jour, je me dis que tout ira bien. Je vais au boulot, je prends ma coursive, mon étage. Et, je me dis que tout ira bien". Ce métier demande fermeté et disponibilité. Mais, la prudence est aussi de rigueur.
Le respect n'est pas toujours réciproque dans un milieu carcéral, surtout pour une femme. "Quand ils voient que c'est une femme, ils ne se donnent pas trop. On est confrontées à plusieurs risques, confie la jeune femme avant de poursuivre, mon métier consiste à surveiller des personnes détenues mais aussi à être à leur écoute et avoir de l'autorité, beaucoup d'autorité parce que je suis une femme. Grâce à cela, j'arrive à me faire respecter".
Loin de sa famille et de son fenua, la jeune Polynésienne, qui suit actuellement une formation pour le transport de détenu à haut risque, souhaite un jour revenir chez elle. "Ca ne me dérange pas de rester en France, et peut-être plus tard rentrer au Pays, si cela est possible", confie Tevaitehere Buchin qui n'aurait jamais pensé un jour quitter le soleil et les plages pour la France.
Le respect n'est pas toujours réciproque dans un milieu carcéral, surtout pour une femme. "Quand ils voient que c'est une femme, ils ne se donnent pas trop. On est confrontées à plusieurs risques, confie la jeune femme avant de poursuivre, mon métier consiste à surveiller des personnes détenues mais aussi à être à leur écoute et avoir de l'autorité, beaucoup d'autorité parce que je suis une femme. Grâce à cela, j'arrive à me faire respecter".
Loin de sa famille et de son fenua, la jeune Polynésienne, qui suit actuellement une formation pour le transport de détenu à haut risque, souhaite un jour revenir chez elle. "Ca ne me dérange pas de rester en France, et peut-être plus tard rentrer au Pays, si cela est possible", confie Tevaitehere Buchin qui n'aurait jamais pensé un jour quitter le soleil et les plages pour la France.