Le prévenu avait frappé son père à la tête avec une jardinière en métal. Son avocat a plaidé la légitime défense. Le tribunal correctionnel l'a condamné à de la prison avec sursis, estimant que la victime était à 50% responsable du préjudice. Explications.
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Les faits remontent au 31 décembre 2014. Ce soir-là, le prévenu boit des bières avec des amis lorsque son père arrive, se plaignant qu’il n’ait pas préparé le repas du réveillon. Mécontent, et irascible depuis le décès de la mère de famille en 2007, le père de famille assène un coup de pied à la tête à son fils.
Il s’énerve et menace de le tuer en l'égorgeant. Il part donc chez lui chercher un couteau et revient avec. Heureusement, des témoins de la scène réussissent à le désarmer.
Mais, en colère, le fils s'arme tout de même de la jardinière métallique et le frappe à la tête. Ce jour-là, les deux hommes sont fortement alcoolisés, le père ayant plus de 3 grammes d’alcool dans le sang et son fils 1,8 grammes. Suite au coup, le père est devenu hémiplégique, depuis il va mieux mais reste atteint d’une infirmité permanente.
L'avocat de la défense a plaidé la légitime défense mais le tribunal correctionnel ne l'a pas retenue car le père était désarmé au moment du coup fatal. Ce que dément le prévenu qui affirme que le père était encore muni de l'arme. Il s'agit de la seule opposition dans le dossier.
Estimant que la victime était à 50% responsable de son préjudice, le tribunal correctionnel a tranché et condamné le prévenu à trois ans de prison avec sursis pour avoir rendu son père infirme.
Il s’énerve et menace de le tuer en l'égorgeant. Il part donc chez lui chercher un couteau et revient avec. Heureusement, des témoins de la scène réussissent à le désarmer.
Mais, en colère, le fils s'arme tout de même de la jardinière métallique et le frappe à la tête. Ce jour-là, les deux hommes sont fortement alcoolisés, le père ayant plus de 3 grammes d’alcool dans le sang et son fils 1,8 grammes. Suite au coup, le père est devenu hémiplégique, depuis il va mieux mais reste atteint d’une infirmité permanente.
50% responsable de son préjudice
L'avocat de la défense a plaidé la légitime défense mais le tribunal correctionnel ne l'a pas retenue car le père était désarmé au moment du coup fatal. Ce que dément le prévenu qui affirme que le père était encore muni de l'arme. Il s'agit de la seule opposition dans le dossier.
Estimant que la victime était à 50% responsable de son préjudice, le tribunal correctionnel a tranché et condamné le prévenu à trois ans de prison avec sursis pour avoir rendu son père infirme.