Ces compétitions sportives culturelles se déroulent toujours en juillet. Dimanche dernier a eu lieu la dernière journée du Tu’aro ma’ohi. Près de 600 athlètes étaient inscrits.
De la lutte
Ils venaient de Tahiti et des îles, mais aussi d’Hawaï, à l'image de Brandon Williams, vainqueur du combat de lutte contre Brent. Il était déjà venu en 2018, mais, pour lui, c’est toujours un plaisir.
« Ils s’amusent, ils sont forts ! », s’est exclamée une spectatrice, impressionnée par les affrontements.
Tama, lui, participe au Tu’aro pour la première fois. Il a souligné quelques difficultés :
C’est ma deuxième compétition de lutte. Mais la première fois, c’était sur un tatami. C’est plus dur sur le sable.
Du coprah
Les spectateurs se sont également émerveillés devant le concours de préparation de coprah. Après les épreuves par équipes femmes, puis par équipes hommes, l’épreuve de dimanche s'est déroulée en individuel hommes. L’objectif : décortiquer des noix de cocos en un temps record.
Ines et Ambre sont venues admirer les aito. Elles apprécient le côté culturel de ces compétitions.
Je trouve cela bien. Cela montre la culture.
Des gros bras
Ines a notamment relevé la force des porteurs de pierres. Tauraatea et Eriatara ont respectivement soulevé 160 et 140 kilos. Pourtant Tauraa n’est toujours pas satisfait. Il n’a pas encore réussi à battre le record son oncle, Eriatara. Même s’il finit toujours premier, il vise plus haut :
Je veux aller dans la barre des trois secondes ! Cette année c’était difficile par rapport aux trous et tout, mais je me suis adapté.
Son oncle est passé en catégorie super lourd, après avoir perdu du poids. Il a relevé le défi des 140 kilos. Son crédo :
Toujours champion, sans entraînement.
Et le challenge continue pour les deux gros bras. Ils s’envolent ce soir vers la France, pour le championnat national de bras de fer.