Un demi-million de fourmis munies de mini-banderoles, tel est le spectacle concocté mardi dans un zoo allemand par les écologistes du WWF pour appeler à la sauvegarde de l'Amazonie avant une visite au Brésil de la chancelière Angela Merkel.
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Lors de cette "manifestation", les fourmis coupe-feuille - une espèce vivant dans les régions tropicales - transportaient des petits bouts de feuilles d'arbre sur lesquelles les militants du Fonds mondial pour la nature (WWF) avaient inscrit leurs revendications, à coup de slogans comme "sauvons l'Amazonie", "solidarité" ou encore "Merkel, à l'aide".
Avec cette action organisée au zoo de Cologne (ouest), l'organisation de protection de la nature entend inciter la chancelière allemande à s'engager en faveur de la défense de la forêt amazonienne lors de sa rencontre avec la présidente du Brésil Dilma Roussef, prévue jeudi.
"Le gouvernement allemand doit se servir de cette rencontre pour renouveler les efforts collectifs en faveur de la préservation de la forêt tropicale amazonienne", a déclaré Christoph Heinrich, membre du conseil d'administration de WWF Allemagne.
Selon l'organisation, des projets de réformes au Brésil menaceraient d'ouvrir à l'exploitation certaines réserves naturelles afin de servir des intérêts économiques. Les lobbies des secteurs agricole, minier et de l'énergie sont pointés du doigt.
Avec cette action organisée au zoo de Cologne (ouest), l'organisation de protection de la nature entend inciter la chancelière allemande à s'engager en faveur de la défense de la forêt amazonienne lors de sa rencontre avec la présidente du Brésil Dilma Roussef, prévue jeudi.
"Le gouvernement allemand doit se servir de cette rencontre pour renouveler les efforts collectifs en faveur de la préservation de la forêt tropicale amazonienne", a déclaré Christoph Heinrich, membre du conseil d'administration de WWF Allemagne.
Selon l'organisation, des projets de réformes au Brésil menaceraient d'ouvrir à l'exploitation certaines réserves naturelles afin de servir des intérêts économiques. Les lobbies des secteurs agricole, minier et de l'énergie sont pointés du doigt.