Va'a, les Tahitiens se sont adaptés et maîtrisent cette discipline
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La Moloka'i Hoe 2014 a vu la victoire des Tahitiens pour la 9ème année consécutive. Ils remportent les quatre premières places, avec plus de 25 minutes d'avance sur le premier équipage hawaiien.
Les Tahitiens ont une maîtrise de la synchronisation, ils rament six jours sur sept avec les mêmes partenaires, ils se connaissent et ont développé ce qu'ils appellent " le feeling", une aptitude d'adaptation quelques soient les conditions météorologiques. Ils rament toute l'année, car la fréquence des compétitions est passée d'une par mois à une chaque samedi, sur des plans d'eau différents, glisse (Hawaiki nui), houle (tahiti nui va'a EDT), remontée (marathon polynésie 1ère) mais aussi sur de longues distances.
Dans les années 2000 avec les clubs comme Faa'a, Pirae va'a mobil, Hinano hoe, Shell va'a, Opt va'a, Edt va'a, le va'a devient le sport national
(270 clubs, 4700 licenciés). Matériel dernier cri, hygiène de vie, suivi médical (nutritionniste, kiné), entraînement de haut niveau.La technique des Tahitiens est diversifiée, s'ajoutent au "huti paari " de nos ancêtres, le " huti pee " (70 coups de rame par minute), et la maîtrise de la glisse. A la Moloka'i Hoe de 2011, les vagues dépassent les quatre mètres, les Hawaiiens sont ravis et déclarent qu'ils prendront enfin leur revanche. A l'arrivée, trois clubs tahitiens sont sur le podium et loin derrière la première pirogue hawaiienne, les Tahitiens sont incontestablement les " aito " du va'a. Ces dernières années, le poids est devenu une référence, moins de 80 kilos pour ne pas trop alourdir l'embarcation.
Tout simplement, faire comme eux, organiser plus de compétitions à Hawaii, venir régulièrement à Tahiti pour jauger son niveau, développer le vivier de rameurs, les Hawaiiens détectent un champion tous les cinq ans alors qu'à Tahiti, on en trouve une dizaine chaque année grâce à l'apprentissage du va'a dès le primaire.
En clair que le va'a devienne ce que Tamatoa Perez, ancien entraîneur d'Edt va'a appelle " un état d'esprit " .
Plusieurs facteurs à cette suprématie
Les Tahitiens ont une maîtrise de la synchronisation, ils rament six jours sur sept avec les mêmes partenaires, ils se connaissent et ont développé ce qu'ils appellent " le feeling", une aptitude d'adaptation quelques soient les conditions météorologiques. Ils rament toute l'année, car la fréquence des compétitions est passée d'une par mois à une chaque samedi, sur des plans d'eau différents, glisse (Hawaiki nui), houle (tahiti nui va'a EDT), remontée (marathon polynésie 1ère) mais aussi sur de longues distances.
Dans les années 2000 avec les clubs comme Faa'a, Pirae va'a mobil, Hinano hoe, Shell va'a, Opt va'a, Edt va'a, le va'a devient le sport national
(270 clubs, 4700 licenciés). Matériel dernier cri, hygiène de vie, suivi médical (nutritionniste, kiné), entraînement de haut niveau.La technique des Tahitiens est diversifiée, s'ajoutent au "huti paari " de nos ancêtres, le " huti pee " (70 coups de rame par minute), et la maîtrise de la glisse. A la Moloka'i Hoe de 2011, les vagues dépassent les quatre mètres, les Hawaiiens sont ravis et déclarent qu'ils prendront enfin leur revanche. A l'arrivée, trois clubs tahitiens sont sur le podium et loin derrière la première pirogue hawaiienne, les Tahitiens sont incontestablement les " aito " du va'a. Ces dernières années, le poids est devenu une référence, moins de 80 kilos pour ne pas trop alourdir l'embarcation.
Comment faire pour atteindre le niveau des Tahitiens?
Tout simplement, faire comme eux, organiser plus de compétitions à Hawaii, venir régulièrement à Tahiti pour jauger son niveau, développer le vivier de rameurs, les Hawaiiens détectent un champion tous les cinq ans alors qu'à Tahiti, on en trouve une dizaine chaque année grâce à l'apprentissage du va'a dès le primaire.
En clair que le va'a devienne ce que Tamatoa Perez, ancien entraîneur d'Edt va'a appelle " un état d'esprit " .