Chantal Galenon, la présidente du Conseil des femmes, s'est indignée des propos banalisant les violences faites aux femmes, tenus par un avocat lors d'un procès aux Assises, cette semaine.
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Après le ministre des solidarités, le Conseil des femmes de Polynésie française s’élève à son tour contre les propos d’un avocat tenus cette semaine aux Assises. Selon Radio 1, Me Céran-Jérusalémy a indiqué lors de sa plaidoirie que " les Polynésiennes aiment être tapées. Ce n’est pas conforme aux normes européennes mais c’est la réalité ". Des propos excusant et banalisant les violences conjugales en affirmant que les femmes accepteraient et donc aimeraient se faire battre.
"C'est un scandale", s'indigne Chantal Galenon, la présidente du Conseil des femmes, qui participera la semaine prochaine en Nouvelle-Zélande à une grande rencontre des femmes maoris
Le Conseil des femmes, qui souffle cette année ses 35 bougies, déplore la recrudescence de la violence en Polynésie et la suppression du ministère de la Condition féminine.
Le Conseil des femmes, qui gère aussi un centre d’hébergement pour femmes battues, le foyer Pu o te hau de Pirae, regroupe 13 associations féminines. Son action en faveur des droits des femmes est reconnue au fenua.
"C'est un scandale", s'indigne Chantal Galenon, la présidente du Conseil des femmes, qui participera la semaine prochaine en Nouvelle-Zélande à une grande rencontre des femmes maoris
Interview
Un combat reconnu
Le Conseil des femmes, qui souffle cette année ses 35 bougies, déplore la recrudescence de la violence en Polynésie et la suppression du ministère de la Condition féminine.
Le Conseil des femmes, qui gère aussi un centre d’hébergement pour femmes battues, le foyer Pu o te hau de Pirae, regroupe 13 associations féminines. Son action en faveur des droits des femmes est reconnue au fenua.