La Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes aura lieu le 25 novembre. L’association Vahine orama tahiti iti a enregistré deux fois plus d’appels de détresse de janvier à juin 2020, par rapport à toute l’année 2019.
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« Ce que moi je peux te dire, c’est que tu dois te concentrer à te protéger, toi et l’enfant. » Des appels comme celui-ci, Marie-Noëlle Epetahui, présidente de l'association Vahine Orama Tahiti iti, en a reçu près de 200 l’an dernier. Souvent, il y a urgence. Il faut être présent à n’importe quelle heure de la journée. « Mon rôle, c’est de gérer la crise qu’il y a dans le couple au moment où on m’appelle, quelques fois il faut se déplacer sur place. Il faut être à l’écoute là même. »
Mais le plus important, c’est le suivi. Car bien souvent, ces femmes en difficultés ne demandent de l’aide qu’une fois au fond du gouffre. Hina a subi près de 7 ans de calvaire avec son mari avant de faire appel à l’association. « C’est grâce aux professionnels qui m’ont encouragé et soutenu. C’est comme ça que j’ai eu le courage de dire non. Le déclic, c’était mes enfants. »
Entre janvier et juin 2020, la présidente de l'association a recensé plus de demandes d’aides que durant toute l’année 2019 : soit 228 au lieu de 194.
De plus, le mois le plus important est le mois de juin, à la sortie du confinement. Mais selon Marie-Noëlle, il n’y a pas de lien avec la crise. « C’est une violence qui existe déjà. C’est par période. Des fois il y a des accidents, des fois il y a des périodes de violences. Ça dure quelques mois et ça s’arrête. Et les cycles de douleur s’enchaînent comme ça. »
Vahine orama Tahiti iti existe depuis 2010, et depuis le début de l’année, elle reçoit 1 à 2 appels par jour.
Mais le plus important, c’est le suivi. Car bien souvent, ces femmes en difficultés ne demandent de l’aide qu’une fois au fond du gouffre. Hina a subi près de 7 ans de calvaire avec son mari avant de faire appel à l’association. « C’est grâce aux professionnels qui m’ont encouragé et soutenu. C’est comme ça que j’ai eu le courage de dire non. Le déclic, c’était mes enfants. »
Entre janvier et juin 2020, la présidente de l'association a recensé plus de demandes d’aides que durant toute l’année 2019 : soit 228 au lieu de 194.
De plus, le mois le plus important est le mois de juin, à la sortie du confinement. Mais selon Marie-Noëlle, il n’y a pas de lien avec la crise. « C’est une violence qui existe déjà. C’est par période. Des fois il y a des accidents, des fois il y a des périodes de violences. Ça dure quelques mois et ça s’arrête. Et les cycles de douleur s’enchaînent comme ça. »
Vahine orama Tahiti iti existe depuis 2010, et depuis le début de l’année, elle reçoit 1 à 2 appels par jour.