Heifara Parker succédera aujourd'hui à Jean-Marie Yan Tu à la tête du syndicat A tia i mua.
Le syndicat tient actuellement son 10e congrès. Voila 14 ans que Jean-Marie Yan Tu, plus connu sous le nom de Piko, dirigeait cette organisation de salariés.
Le syndicat tient actuellement son 10e congrès. Voila 14 ans que Jean-Marie Yan Tu, plus connu sous le nom de Piko, dirigeait cette organisation de salariés.
C'est suite à la peine d’inéligibilité prononcée dans l’affaire des emplois fictifs, que Piko a du se retirer. Il parle des faits qui ont marqué ses années passées à la tête d’A tia i mua. Des propos aigres doux pouvant porter parfois à polémique.
"C'est l'inaction des gouvernement successifs" que je retiens surtout, "je ne citerai personne, et quand on me dit, même le dernier gouvernement avant le gouvernement Fritch, vous allez travailler dans une zone franche, plus et être payé moins, je me dis à quelle époque on est ? Ca m'a beaucoup marqué.
Au lieu d'avancer on est en train de revenir dans les années 1900. Nos adhérents pensent qu'on ne fait pas d'action. Ils disent aussi qu'ils n'ont pas les moyens de payer. Si demain le coût de la vie augmente encore et que le SMIG est abaissé à 120 000 FCP, c'est sûr que nous serons dans la rue. On l'a fait en 2008. Mais pour le coût de la vie, difficile de mobiliser.
En Nouvelle Calédonie, ils étaient 40 000, nous ici on était 2000. Je l'ai déjà dit et je redis toujours: le Tahitien est un profiteur qui ne veut pas bouger mais recevoir oui, c'est tout ce qu'il veut. Alors moi, je ne descendrai plus dans la rue pour n'importe quoi"
"C'est l'inaction des gouvernement successifs" que je retiens surtout, "je ne citerai personne, et quand on me dit, même le dernier gouvernement avant le gouvernement Fritch, vous allez travailler dans une zone franche, plus et être payé moins, je me dis à quelle époque on est ? Ca m'a beaucoup marqué.
Au lieu d'avancer on est en train de revenir dans les années 1900. Nos adhérents pensent qu'on ne fait pas d'action. Ils disent aussi qu'ils n'ont pas les moyens de payer. Si demain le coût de la vie augmente encore et que le SMIG est abaissé à 120 000 FCP, c'est sûr que nous serons dans la rue. On l'a fait en 2008. Mais pour le coût de la vie, difficile de mobiliser.
En Nouvelle Calédonie, ils étaient 40 000, nous ici on était 2000. Je l'ai déjà dit et je redis toujours: le Tahitien est un profiteur qui ne veut pas bouger mais recevoir oui, c'est tout ce qu'il veut. Alors moi, je ne descendrai plus dans la rue pour n'importe quoi"