Le Tapura Huiraatira justifie ses comptes de campagne pour répondre à Yves Conroy

Attaqué par Yves Conroy, surnommé le "justicier polynésien", le Tapura Huiraatira justifie ses comptes de campagne dans un communiqué de presse. 
Le "justicier" polynésien avait accusé la commission nationales des comptes de campagne d'avoir autorisé le Tapura Huiraatira de dépasser le plafond des dépenses imposées par le code électoral. Le parti d'Edouard Fritch répond à Yves Conroy au travers d'un communiqué de presse envoyé aux rédactions. 

«Yves Conroy s’est encore illustré par sa méconnaissance du code électoral et des mécanismes des comptes de campagne à l’occasion d’une conférence de presse ce jour.

Il est vrai que ce spécialiste des recours en tous genres n’a jamais déposé de compte de campagne, ce qui lui vaut d’être rendu inéligible après chaque élection à laquelle il se présente.

Yves Conroy estime que la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) aurait fait une erreur grossière en validant les comptes de campagne du Tapura  Huiraatira à hauteur de 32.931.310 Fcfp en méconnaissant l’article  52-11 du code électoral qui fixe le plafond des dépenses à 30.405.744.

Ceci étant, Yves Conroy a encore des lacunes dans la lecture du code électoral. Nous le renvoyons donc à la lecture de l’article L 392-7 du code qui énonce que « Les frais de transport aérien et maritime dûment justifiés (…) ne sont pas inclus dans le plafond des dépenses électorales fixé à l’article L.52-11 ».

Il suffit donc de se rapporter à la lecture de la décision de la CNCCFP pour comprendre que le Tapura Huiraatira a inscrit dans son compte de campagne une somme d’un peu plus de 7,7 millions pour frais de transport, qui ne rentre pas légalement dans le calcul du plafond des dépenses. Ainsi, il faut calculer : 32,9 – 7,7 = 25,2 millions. Soit un résultat bien en dessous du plafond. »

Yves Conroy avait déjà attaqué le gouvernement pendant les élections territoriales. En effet, il dénonçait la campagne d’Edouard Fritch et de son gouvernement. Le plaignant estimait que des tournées gouvernementales avaient été utilisées à des fins électorales.