Pour la 1ère projection de l'année 2016, le film "Tärava" sera mis à l'honneur lors du 105ème Cinematamua. Un documentaire emblématique d'Henri Hiro à découvrir le mercredi 16 mars 2016 à 19h00 au Petit Théâtre de la Maison de la Culture, en entrée libre.
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Tourné entre 1980 et 1983, Tärava est considéré comme l’œuvre fondatrice du cinéma documentaire en tahitien et incarne le lien entre le Polynésien et sa terre ancestrale. Au rythme des chants, des hïmene tärava, le film nous emmène à la découverte de nos montagnes et de nos vallées, et de l’histoire de la naissance des tärava.
Les polynésiens s'adaptèrent...
Ils introduisirent dans le chant une série de voix de basse masculines destinées à rythmer le chant et un chanteur solo. Le reste de la chorale suivait et pouvait restituer les musiques anciennes. Ainsi sont nés les hïmene tärava, des hïmene propres à chaque île ou groupe d'îles.
Le film d'Henri Hiro, plus qu'une quelconque compilation, nous propose une véritable incursion dans l'univers musical et spirituel polynésien. Chaque type de hïmene tärava se trouve introduit par une ponctuation poétique en tahitien puis en français. Long fil qui, de chorale en chorale, nous dit l'importance de la générosité, de l'ouverture sur l'autre dans la tradition des îles.
Ce qui surprendra le plus, c'est la manière dont sont filmées les montagnes et les vallées, les eaux de la terre et celles de l'océan. Il y a dans les images de ce film, une sensibilité, une sensualité, une spiritualité inégalable. L'image, au-delà de l'adéquation exacte entre chaque île montrée et le chant qu'elle a produit, traduit parfaitement la relation de l'homme polynésien à sa terre ancestrale. Ainsi les longs mouvements de caméra qui semblent épouser la montagne, se mêlent aux forêts touffues comme à la recherche des esprits d'autrefois.
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Tärava, une plongée dans les temps anciens...
Tourné par Henri Hiro, Angelo Oliver et Harris Aunoa, Tärava revient sur la période pendant laquelle les missionnaires s'implantèrent en Polynésie. Ils n'eurent de cesse d'interdire les chants et les danses traditionnelles car elles exprimaient à leurs yeux les perversions et la luxure de ces peuples païens. Furent ainsi bannis les tambours et les flûtes, instruments de base de la musique polynésienne. Seul le chant choral était permis.Les polynésiens s'adaptèrent...
Ils introduisirent dans le chant une série de voix de basse masculines destinées à rythmer le chant et un chanteur solo. Le reste de la chorale suivait et pouvait restituer les musiques anciennes. Ainsi sont nés les hïmene tärava, des hïmene propres à chaque île ou groupe d'îles.
Le film d'Henri Hiro, plus qu'une quelconque compilation, nous propose une véritable incursion dans l'univers musical et spirituel polynésien. Chaque type de hïmene tärava se trouve introduit par une ponctuation poétique en tahitien puis en français. Long fil qui, de chorale en chorale, nous dit l'importance de la générosité, de l'ouverture sur l'autre dans la tradition des îles.
Ce qui surprendra le plus, c'est la manière dont sont filmées les montagnes et les vallées, les eaux de la terre et celles de l'océan. Il y a dans les images de ce film, une sensibilité, une sensualité, une spiritualité inégalable. L'image, au-delà de l'adéquation exacte entre chaque île montrée et le chant qu'elle a produit, traduit parfaitement la relation de l'homme polynésien à sa terre ancestrale. Ainsi les longs mouvements de caméra qui semblent épouser la montagne, se mêlent aux forêts touffues comme à la recherche des esprits d'autrefois.
John Mairai, invité du 105ème Cinematamua
Pour cette 105ème projection du Cinematamua le public pourra échanger avec John Mairai, animateur, auteur, metteur en scène, chroniqueur, présentateur, journaliste, acteur mais aussi fervent défenseur de la langue et de la culture polynésienne. Passionné par notre culture traditionnelle, il répondra aux questions du public.Pour en savoir plus, cliquez ICI !