Le jeune artiste polynésien, Teiva Hunter, met dans ses musiques pop solaire électro, des sonorités polynésiennes. Une manière pour le chanteur de se rapprocher de ses origines.
Teiva Hunter est né en France métropolitaine mais passe son enfance dans les îles, bercé par des sonorités exotiques, entre percussions et ukulele. D’abord à Tahiti, puis à la Réunion avant de revenir à Tahiti vivre son adolescence. Chaque départ au gré des mutations de ses parents est une annihilation de tout ce que Teiva connait vers un recommencement total.
Teiva partage le même sentiment que Rilke. La musique est pour lui une nécessité plus qu’un choix, une rigueur certaine plutôt qu’un simple divertissement.
Quoique vous décidiez de faire, il faut que ce soit une question de vie ou de mort.
Teiva compose en français et en anglais. Mais fier de son identité et comme un retour aux sources, un ancrage, c’est exclusivement en français qu’il s’exprime dans son premier EP, qu’il a intégralement enregistré dans son propre studio près d’Annecy.
Auteur, compositeur interprète, il a dévoilé son album le 18 novembre 2020. Aujourd’hui, il sort un premier single accompagné d’une nouveau clip tourné entre Tahiti et la Bretagne, sur la chanson Danser.
Une vraie lettre d’amour envers la Polynésie dans laquelle il clame sa fierté d’être polynésien : « Je sens, je sais, que je suis de Polynésie ». Depuis son installation en métropole, il se sent "Exilé", d’où le nom de son album. Il s’agit d’une invitation au lâcher prise qui fait immanquablement écho à la quête d’une vie différente chez grand nombre de français, notamment depuis le confinement du printemps dernier.
Son album, "Exilé", a été entièrement réalisé par Teiva qui a composé et écrit les textes; arrangé et mixé ses propres mélodies avec en ligne de mire, le souhait d’offrir une pop française empreinte de sons venus d’ailleurs. Il s’agit ici d’un disque personnel, où chaque note et chaque ligne dévoilent des pans de vies, d’émotions en retenue.
Il y évoque son parcours et ses multiples déracinements vécus au gré des déménagements de ses parents. De la France à Tahiti, puis à la Réunion avant de revenir en Polynésie. Les pertes de repères successives résonnent comme un exil
Le clip est un clin d’œil à ses racines tahitiennes, découvrez :