Geraint Thomas (Sky) est le grand gagnant de la 11e étape du Tour de France entre Albertville et La Rosière.
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Le supposé lieutenant de Christopher Froome a remporté un succès de prestige, devient le nouveau porteur du maillot jaune et creuse encore un peu l'écart sur Froome et tous les autres favoris. S'il a tenté sa chance, Romain Bardet a montré ses limites et concède encore du temps aux coureurs de Sky mais aussi à Tom Dumoulin qui a fait une belle impression en prenant la deuxième place au sommet.
On s'attendait à ce que Chris Frome soit attaqué, on ne pensait pas vraiment qu'il le serait par Geraint Thomas, son coéquipier ! S'il faut encore attendre pour savoir si cette attaque résultait d'une stratégie globale d'équipe, il est en revanche troublant de voir que le Gallois a relancé dans le dernier kilomètre quand son leader revenait sur lui. Pour la Sky, si l'on excepte les possibles tensions internes, le coup est parfait puisque Thomas et Froome sont désormais premier et deuxième du classement général. Tom Dumoulin (3e au général à 1'44'') est le dernier favori à être à moins de deux minutes du maillot jaune. Nibali est à 2'14'', Roglic à 2'23'', Landa à 2'56'', Bardet à 2'58'' et Quintana et Martin à 3'16''.
C'est à cinq kilomètres de l'arrivée à La Rosière que Geraint Thomas s'est dressé sur les pédales. Derrière, Romain Bardet tentait de contrer mais voyait Froome, Quintana, Martin et Roglic revenir. Le Britannique était dans une situation inconfortable avec son équipier devant et ses adversaires sur le dos. Le quadruple vainqueur du Tour allait suivre une attaque franche de Dan Martin puis allait le lâcher quelques hectomètres plus loin pour revenir sur Thomas et Dumoulin, le Néerlandais parti dans la dernière descente du jour. Finalement, Thomas l'emportait donc avec 20 secondes d'avance sur Dumoulin et Froome, 27 sur Martin et 59 sur le groupe Bardet-Nibali-Quintana-Roglic.
Ils étaient nombreux à vouloir prendre l’échapée du jour. Dans les premières dizaines de kilomètres, on a compté pas moins d’une quarantaine de courageux avides de partir à l’avant. Ce sont finalement 30 chanceux qui ont pu former le groupe de tête après de nombreuses péripéties. Parmi eux évidemment Peter Sagan qui a pris les 20 points au sprint intermédiaire de Villard-sur-Doron pour compter 121 unités d’avance sur Fernando Gaviria.
On retrouvait aussi Julian Alaphilippe, qui allait prendre 20 points au sommet de la Montée de Bisanne, première difficulté du jour et qui conserve son maillot à pois, avant de craquer dans la seconde, le Col du Pré. A l’avant aussi, Damiano Caruso, Warren Barguil, Michael Valgren et Mikel Nieve qui ont été les derniers à résister pour aborder la montée de La Rosière en tête. Nieve a même cru pouvoir remporter l'étape mais s'est fait déposer par Thomas dans le dernier kilomètre.
Plus loin, Greg Van Avermaet devait se rendre à l’évidence : en difficulté dans le Col du Pré, le Belge allait lâcher le maillot jaune après l’avoir porté sans discontinuer depuis la 4e étape au lendemain du contre-la-montre par équipes de Cholet. La fin d’une belle aventure pour le vainqueur de Paris-Roubaix 2017. C'est quasiment à ce moment-là qu'Alejandro Valverde allait enfin mettre le feu à la course en partant à 54 kilomètres du but. L'Espagnol a compté jusqu'à deux minutes d'avance et a longtemps été maillot jaune virtuel mais il a dû se rendre à l'évidence dans la dernière ascension : l'équipe Sky est bien trop puissante.
On s'attendait à ce que Chris Frome soit attaqué, on ne pensait pas vraiment qu'il le serait par Geraint Thomas, son coéquipier ! S'il faut encore attendre pour savoir si cette attaque résultait d'une stratégie globale d'équipe, il est en revanche troublant de voir que le Gallois a relancé dans le dernier kilomètre quand son leader revenait sur lui. Pour la Sky, si l'on excepte les possibles tensions internes, le coup est parfait puisque Thomas et Froome sont désormais premier et deuxième du classement général. Tom Dumoulin (3e au général à 1'44'') est le dernier favori à être à moins de deux minutes du maillot jaune. Nibali est à 2'14'', Roglic à 2'23'', Landa à 2'56'', Bardet à 2'58'' et Quintana et Martin à 3'16''.
Thomas, le plus fort ?
C'est à cinq kilomètres de l'arrivée à La Rosière que Geraint Thomas s'est dressé sur les pédales. Derrière, Romain Bardet tentait de contrer mais voyait Froome, Quintana, Martin et Roglic revenir. Le Britannique était dans une situation inconfortable avec son équipier devant et ses adversaires sur le dos. Le quadruple vainqueur du Tour allait suivre une attaque franche de Dan Martin puis allait le lâcher quelques hectomètres plus loin pour revenir sur Thomas et Dumoulin, le Néerlandais parti dans la dernière descente du jour. Finalement, Thomas l'emportait donc avec 20 secondes d'avance sur Dumoulin et Froome, 27 sur Martin et 59 sur le groupe Bardet-Nibali-Quintana-Roglic.
La tentative de Valverde, la déception pour Nieve
Ils étaient nombreux à vouloir prendre l’échapée du jour. Dans les premières dizaines de kilomètres, on a compté pas moins d’une quarantaine de courageux avides de partir à l’avant. Ce sont finalement 30 chanceux qui ont pu former le groupe de tête après de nombreuses péripéties. Parmi eux évidemment Peter Sagan qui a pris les 20 points au sprint intermédiaire de Villard-sur-Doron pour compter 121 unités d’avance sur Fernando Gaviria.
On retrouvait aussi Julian Alaphilippe, qui allait prendre 20 points au sommet de la Montée de Bisanne, première difficulté du jour et qui conserve son maillot à pois, avant de craquer dans la seconde, le Col du Pré. A l’avant aussi, Damiano Caruso, Warren Barguil, Michael Valgren et Mikel Nieve qui ont été les derniers à résister pour aborder la montée de La Rosière en tête. Nieve a même cru pouvoir remporter l'étape mais s'est fait déposer par Thomas dans le dernier kilomètre.
Plus loin, Greg Van Avermaet devait se rendre à l’évidence : en difficulté dans le Col du Pré, le Belge allait lâcher le maillot jaune après l’avoir porté sans discontinuer depuis la 4e étape au lendemain du contre-la-montre par équipes de Cholet. La fin d’une belle aventure pour le vainqueur de Paris-Roubaix 2017. C'est quasiment à ce moment-là qu'Alejandro Valverde allait enfin mettre le feu à la course en partant à 54 kilomètres du but. L'Espagnol a compté jusqu'à deux minutes d'avance et a longtemps été maillot jaune virtuel mais il a dû se rendre à l'évidence dans la dernière ascension : l'équipe Sky est bien trop puissante.