Une fusillade a fait trois morts et une dizaine de blessés mardi soir sur le marché de Noël de Strasbourg. Les forces de l'ordre sont à la recherche du tireur en fuite fiché S.
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Selon un bilan encore provisoire l'attaque en plein centre-ville a fait "trois morts et une dizaine de blessés dont le pronostic vital de trois ou quatre d'entre eux peut être engagé.
Vers 20h00, un individu, âgé de 29 ans, est entré dans le périmètre du marché de Noël par le pont du Corbeau en se dirigeant vers la rue des Orfèvres avant d'ouvrir le feu.
L'assaillant est "fiché S" et était "activement recherché par les forces de l'ordre dans la soirée, a expliqué la préfecture qui a invité les personnes présentes à Strasbourg à "rester confinées".
Avant de s'enfuir, l'auteur des coups de feu a été blessé par une patrouille de soldats de l'opération Sentinelle qui sécurisent le marché de Noël de Strasbourg.
Selon l'état-major des armées, un soldat de Sentinelle a été blessé légèrement à la main par ricochet d'un tir de l'assaillant.
En fin de soirée, le président Emmanuel Macron s'est rendu à la cellule interministérielle de crise du ministère de l'Intérieur, activée un peu plus tôt par le Premier ministre Edouard Philippe.
Le chef de l'Etat a dépêché le ministre de l'Intérieur à Strasbourg. Selon Christophe Castaner, le tireur a été "identifié" et il est connu pour des faits de "droit commun".
Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "assassinats, tentatives d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle".
Le suspect devait être interpellé mardi matin par les gendarmes dans une enquête de droit commun où il est soupçonné de tentative d'homicide, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier. D'autres personnes ont été interpellées dans le cadre de cette affaire.
Le traditionnel marché de Noël de Strasbourg avait fait l'objet d'un projet d'attentat en décembre 2 000. Il est protégé en permanence par un important dispositif de surveillance. Environ 260 policiers nationaux sont notamment mobilisés.
"La menace terroriste reste très élevée (...) Les effectifs sont prêts pour sécuriser cet événement important pour Strasbourg et la France avec de nombreux visiteurs venus du monde entier", avait indiqué le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez, lors de l'inauguration du Marché le 23 novembre.
En décembre 2016, le marché de Noël de Berlin avait été visé par un attentat au camion-bélier revendiqué par le groupe État islamique qui avait fait douze morts.
Après l'attaque de mardi soir, la "Grande Ile", le centre historique de Strasbourg, a été entièrement bouclée par les forces des l'ordre. Elles ont invité les passants à se mettre à l'abri.
Des militaires en arme, des policiers et des véhicules de secours ont afflué vers le lieu de la fusillade.
Des témoins ont indiqué avoir entendu plusieurs coups de feu aux alentours de 20H00. La foule qui se pressait dans les rues les a quittées précipitamment.
"On a entendu plusieurs coups de feu, trois peut-être, et on a vu plusieurs personnes courir. L'une d'elles est tombée, je ne sais pas si c'est parce qu'elle a trébuché ou parce qu'elle a été touchée. Les gens du bar ont crié +ferme, ferme+ et le bar a été fermé", a raconté un témoin joint par l'AFP et confiné dans son appartement.
La Première ministre britannique Theresa May s'est dit "choquée et attristée par la terrible attaque", tandis que le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert, s'est dit "bouleversé par les terribles informations de Strasbourg". Le vice-premier ministre italien Matteo Salvini, ancien député européen, a assuré de son engagement total pour que les terroristes soient débusqués, bloqués, éliminés, en Europe et dans le monde, par tous les moyens licites nécessaires".
Cette fusillade intervient alors que la France vit sous une menace terroriste élevée depuis la vague d'attentats jihadistes sans précédent qui a fait 246 tués depuis 2015.
La France a été frappée deux fois cette année au cours d'attaques qui ont fait cinq morts.
Le dernier a succombé à une attaque au couteau menée par Khamzat Azimov, assaillant de 20 ans abattu par la police, dans le quartier touristique de l'Opéra, à Paris, le 12 mai 2018.
La précédente attaque s'était produite le 23 mars à Carcassonne et à Trèbes (Aude): dans son périple meurtrier, Radouane Lakdim, un délinquant radicalisé de 25 ans, avait volé une voiture à Carcassonne dont il avait abattu le passager et blessé le conducteur par balles. Il avait ensuite tiré sur des policiers devant leur caserne avant d'entrer dans un supermarché à Trèbes où il avait tué un boucher, un client ainsi que le lieutenant-colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame qui s'était offert comme otage à la place d'une femme.
Vers 20h00, un individu, âgé de 29 ans, est entré dans le périmètre du marché de Noël par le pont du Corbeau en se dirigeant vers la rue des Orfèvres avant d'ouvrir le feu.
L'assaillant est "fiché S" et était "activement recherché par les forces de l'ordre dans la soirée, a expliqué la préfecture qui a invité les personnes présentes à Strasbourg à "rester confinées".
Avant de s'enfuir, l'auteur des coups de feu a été blessé par une patrouille de soldats de l'opération Sentinelle qui sécurisent le marché de Noël de Strasbourg.
Selon l'état-major des armées, un soldat de Sentinelle a été blessé légèrement à la main par ricochet d'un tir de l'assaillant.
En fin de soirée, le président Emmanuel Macron s'est rendu à la cellule interministérielle de crise du ministère de l'Intérieur, activée un peu plus tôt par le Premier ministre Edouard Philippe.
Le chef de l'Etat a dépêché le ministre de l'Intérieur à Strasbourg. Selon Christophe Castaner, le tireur a été "identifié" et il est connu pour des faits de "droit commun".
Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "assassinats, tentatives d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle".
Le suspect devait être interpellé mardi matin par les gendarmes dans une enquête de droit commun où il est soupçonné de tentative d'homicide, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier. D'autres personnes ont été interpellées dans le cadre de cette affaire.
Le traditionnel marché de Noël de Strasbourg avait fait l'objet d'un projet d'attentat en décembre 2 000. Il est protégé en permanence par un important dispositif de surveillance. Environ 260 policiers nationaux sont notamment mobilisés.
"La menace terroriste reste très élevée (...) Les effectifs sont prêts pour sécuriser cet événement important pour Strasbourg et la France avec de nombreux visiteurs venus du monde entier", avait indiqué le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez, lors de l'inauguration du Marché le 23 novembre.
En décembre 2016, le marché de Noël de Berlin avait été visé par un attentat au camion-bélier revendiqué par le groupe État islamique qui avait fait douze morts.
Après l'attaque de mardi soir, la "Grande Ile", le centre historique de Strasbourg, a été entièrement bouclée par les forces des l'ordre. Elles ont invité les passants à se mettre à l'abri.
Des militaires en arme, des policiers et des véhicules de secours ont afflué vers le lieu de la fusillade.
Des témoins ont indiqué avoir entendu plusieurs coups de feu aux alentours de 20H00. La foule qui se pressait dans les rues les a quittées précipitamment.
"On a entendu plusieurs coups de feu, trois peut-être, et on a vu plusieurs personnes courir. L'une d'elles est tombée, je ne sais pas si c'est parce qu'elle a trébuché ou parce qu'elle a été touchée. Les gens du bar ont crié +ferme, ferme+ et le bar a été fermé", a raconté un témoin joint par l'AFP et confiné dans son appartement.
La Première ministre britannique Theresa May s'est dit "choquée et attristée par la terrible attaque", tandis que le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert, s'est dit "bouleversé par les terribles informations de Strasbourg". Le vice-premier ministre italien Matteo Salvini, ancien député européen, a assuré de son engagement total pour que les terroristes soient débusqués, bloqués, éliminés, en Europe et dans le monde, par tous les moyens licites nécessaires".
Cette fusillade intervient alors que la France vit sous une menace terroriste élevée depuis la vague d'attentats jihadistes sans précédent qui a fait 246 tués depuis 2015.
La France a été frappée deux fois cette année au cours d'attaques qui ont fait cinq morts.
Le dernier a succombé à une attaque au couteau menée par Khamzat Azimov, assaillant de 20 ans abattu par la police, dans le quartier touristique de l'Opéra, à Paris, le 12 mai 2018.
La précédente attaque s'était produite le 23 mars à Carcassonne et à Trèbes (Aude): dans son périple meurtrier, Radouane Lakdim, un délinquant radicalisé de 25 ans, avait volé une voiture à Carcassonne dont il avait abattu le passager et blessé le conducteur par balles. Il avait ensuite tiré sur des policiers devant leur caserne avant d'entrer dans un supermarché à Trèbes où il avait tué un boucher, un client ainsi que le lieutenant-colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame qui s'était offert comme otage à la place d'une femme.