L'entrepreneur Coco Taputuarai a été condamné, mardi 25 février, à 3 ans de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Papeete pour "faux et usage de faux". Le chef d'entreprise s'était vu attribuer la phase 1 du projet aquacole de Hao, soit l'obtention des premiers permis de construire.
•
Le tribunal correctionnel a rendu son délibéré, ce mardi, dans l’affaire qui oppose la société chinoise Tahiti Ocean Foods, promoteur du projet aquacole de Hao, à son ancien maître d’ouvrage délégué Coco Taputuarai.
Ce dernier a été condamné à 3 ans de prison avec sursis, à 5 millions d’amende et 50 millions cfp de dommages et intérêts au profit de Tahiti Océan Foods, mais aussi à 3 ans de mise à l’épreuve et à une interdiction d’exercer dans les activités de construction. Son avocat a d’ores et déjà décidé de faire appel. Il devrait le faire dès mercredi 26 février.
L’investisseur chinois demandait réparation au patron de la société Coco Group Engeneering, chargé de réaliser les plans de construction du complexe aquacole et d’obtenir toutes les autorisations administratives. Pour commencer sa mission, Coco Taputuarai avait obtenu 50 millions cfp mais aurait produit des plans frauduleux. Conséquence : le projet Aquacole de Hao accuse un retard de 3 ans. Ces accusations sont réfutées par l'avocat de Coco Taputuarai, Jean Dominique Des Arcis.
De son côté, Me Gilles Jourdainne, conseil des plaignants, déplore le fait que cette infraction ait "dû obliger ma cliente à déployer de nouveaux moyens pour reprendre l'intégralité de ses plans".
Ce dernier a été condamné à 3 ans de prison avec sursis, à 5 millions d’amende et 50 millions cfp de dommages et intérêts au profit de Tahiti Océan Foods, mais aussi à 3 ans de mise à l’épreuve et à une interdiction d’exercer dans les activités de construction. Son avocat a d’ores et déjà décidé de faire appel. Il devrait le faire dès mercredi 26 février.
L’investisseur chinois demandait réparation au patron de la société Coco Group Engeneering, chargé de réaliser les plans de construction du complexe aquacole et d’obtenir toutes les autorisations administratives. Pour commencer sa mission, Coco Taputuarai avait obtenu 50 millions cfp mais aurait produit des plans frauduleux. Conséquence : le projet Aquacole de Hao accuse un retard de 3 ans. Ces accusations sont réfutées par l'avocat de Coco Taputuarai, Jean Dominique Des Arcis.
De son côté, Me Gilles Jourdainne, conseil des plaignants, déplore le fait que cette infraction ait "dû obliger ma cliente à déployer de nouveaux moyens pour reprendre l'intégralité de ses plans".