Interviewé sur l'avenir du projet de ferme aquacole de Hao dont la première pierre a été posée en 2015 mais qui n'a plus avancé d'un pouce depuis lors, le Président Macron s'est montré extrèmement ferme et déterminé.
"C'est ubuesque" a t'il dit. Après avoir rappelé que la France est venue en aide à la Polynésie pendant la crise sanitaire à hauteur de 600 millions d'euros au titre de la solidarité nationale, sans contribution en retour, il a estimé "on ne peut pas être français un jour et chinois le lendemain".
Une nouvelle unité du RSMA
Emmanuel Macron a surtout ajouté :" ce projet n'a pas de création d'emplois documentée, a des investisseurs douteux et a fait l'objet de beaucoup de réserve sur la nature de ses financements. Je préfère que l'on déploie une unité nouvelle du RSMA plutôt qu''on aille embrasser des projets sans lendemains où peut être quelques uns feront beaucoup d'argent pour de mauvaises raisons".
L'atoll de Makemo avait dans un premier temps été pressenti pour accueillir ce projet de ferme gigantesque avant que les investisseurs chinois ne lui préfèrent Hao, l'ancienne base arrière du Centre d'Expérimentation du Pacifique, île dotée d'un port en eau profonde et d'une (très) longue piste d'aviation.