En avril 1999, les légionnaires quittaient l'île de Hao, deux ans après la fin des essais nucléaires en Polynésie française. Un départ qui annonçait également la fin des exploitations agricoles de Mangareva. Reportage sur place de William Kromwell.
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A la grande époque de Moruroa, ils étaient une douzaine à pouvoir se permettre des brûlis de grande ampleur. Bien avant encore, ils pouvaient se nourrir uniquement de leurs productions.
Mais, en 1999, on ne comptait plus que deux exploitations. Une modeste qui vend sa production au village et la seconde plus importante, mieux structurée, mais qui se voit menacer par le départ des légionnaires de l'île de Hao. "C'est décourageant qu'ils partent", confie à l'époque Emmanuel Mamatui, agriculteur.
Le sol de Mangareva est propice à l'agriculture. Le plus grand problème reste le coût des transports. Malgré tout, certains se sont lancés dans des cultures spécifiques. C'est le cas de Marie Anihia qui cultive du nono. "Ca nécessite beaucoup d'entretien et d'eau".
Mais, en 1999, on ne comptait plus que deux exploitations. Une modeste qui vend sa production au village et la seconde plus importante, mieux structurée, mais qui se voit menacer par le départ des légionnaires de l'île de Hao. "C'est décourageant qu'ils partent", confie à l'époque Emmanuel Mamatui, agriculteur.
Le sol de Mangareva est propice à l'agriculture. Le plus grand problème reste le coût des transports. Malgré tout, certains se sont lancés dans des cultures spécifiques. C'est le cas de Marie Anihia qui cultive du nono. "Ca nécessite beaucoup d'entretien et d'eau".