L’association Fatu fenua no Makatea organisait samedi 26 août 2017, un rassemblement-débat. Objectif : « éveiller les consciences » sur le projet d'extraction de phosphate de l’australien Colin Randall à Makatea.
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Le ministre des ressources primaires, Tearii Alpha, avait assuré dans notre journal télévisé mercredi 23 août 2017, qu’aucune autorisation n’avait été délivrée pour l’heure, mais le projet n’est pas passé aux oubliettes pour autant. Tearii Alpha se dit toujours favorable au projet et ouvert aux discussions « sans dérogation au code de l’environnement et du travail ».
C'est la raison pour laquelle les 80 adhérents se sont rassemblés à la salle omnisports de Piafau, de 9h00 à 12h00. Le message est clair : « non » au projet d’extraction minière de l’investisseur Colin Randall. Dans cet atelier débat, ils expliquent pourquoi ils s’opposent à ce projet qui selon eux, détruirait leur atoll. Pour cela, l’association s’appuie sur l’expertise établie par la Société d’Ornithologie de Polynésie, et du naturaliste et écologue, Frédéric Jacques.
La présidente de l’association assure avoir le soutien de nombreuses associations de protection de l’environnement, telles que la FAPE, Fédération des Associations de Protection de l’Environnement, ou encore, la Société d’Ornithologie de Polynésie Manu, qui, dans son rapport, accorde deux volets sur les potentiels impacts du projet minier.
Si ces derniers craignent une nouvelle catastrophe environnementale, le ministre, Tearii Alpha, y voit « une solution de développement économique ».
Entre 1917 et 1966, Makatea avait été exploité pour son phosphate. Selon l’association, une liste alarmante dressée par de nombreux écologistes, botanistes, chercheurs en sciences et biologie végétale tropicale, a été répertoriée sur des lettres envoyées au gouvernement. Toujours sans réponse, à ce jour.
C'est la raison pour laquelle les 80 adhérents se sont rassemblés à la salle omnisports de Piafau, de 9h00 à 12h00. Le message est clair : « non » au projet d’extraction minière de l’investisseur Colin Randall. Dans cet atelier débat, ils expliquent pourquoi ils s’opposent à ce projet qui selon eux, détruirait leur atoll. Pour cela, l’association s’appuie sur l’expertise établie par la Société d’Ornithologie de Polynésie, et du naturaliste et écologue, Frédéric Jacques.
La présidente de l’association assure avoir le soutien de nombreuses associations de protection de l’environnement, telles que la FAPE, Fédération des Associations de Protection de l’Environnement, ou encore, la Société d’Ornithologie de Polynésie Manu, qui, dans son rapport, accorde deux volets sur les potentiels impacts du projet minier.
Si ces derniers craignent une nouvelle catastrophe environnementale, le ministre, Tearii Alpha, y voit « une solution de développement économique ».
Entre 1917 et 1966, Makatea avait été exploité pour son phosphate. Selon l’association, une liste alarmante dressée par de nombreux écologistes, botanistes, chercheurs en sciences et biologie végétale tropicale, a été répertoriée sur des lettres envoyées au gouvernement. Toujours sans réponse, à ce jour.
L’association Fatu fenua no Makatea : un rassemblement pour mieux comprendre