L'insalubrité de l'hôpital d'Uturoa est connue de tous. Pourtant, aujourd'hui encore, l'établissement ressemble à un bâtiment abandonné où fissures, traces d'humidité, carreaux décollés sont visibles. Les patients s'inquiètent, le ministre de la Santé, lui, assure que des précautions sont prises.
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Ce n’est pas un scoop mais avec les réseaux sociaux, il est aujourd’hui de plus en plus difficile de cacher la misère dans laquelle est plongée l’établissement. Chaque année, l'hôpital d'Uturoa accueille plus de 2 000 personnes des Îles Sous-le-Vent dont 900 à la maternité. L'établissement est pourtant dans un état d'insalubrité avancée.
En février dernier, une mère qui venait d’accoucher avait d'ailleurs dénoncé les conditions d’accueil. Plafonds affaissés, traces d’humidité, carreaux décollés... Les dégâts sont nombreux. Un rapport de l’Agence de régulation de l’action sanitaire et sociale (Arass) a également fait état de "graves dysfonctionnements" au sein du laboratoire biologique.
Originaire de Taha'a, Maruia Tavae, âgée d’une quarantaine d'années, est hospitalisée en chirurgie depuis le 28 novembre."Il y a pleins de fissures sur les murs (...) Ce n'est pas possible de rester dans des conditions comme ça, surtout en maternité (...) C'est très dangereux", témoigne la quadragénaire.
En août dernier, le ministre de la Santé avait constaté l’état insalubre de l’hôpital lors d’une visite avec la tavana d'Uturoa. Un établissement qui a été construit sur un terrain instable avec notamment des remontées d'eau qui "viennent perturber les fondations", souligne Jacques Raynal, qui a passé ses fêtes de fin d’année à Raiatea.
Selon lui, des précautions ont été prises pour assurer la consolidation du bâtiment et la sécurité des malades. Le ministre envisage néanmoins la construction d'un nouvel hôpital mais cela pourrait prendre une dizaine d'années.
En février dernier, une mère qui venait d’accoucher avait d'ailleurs dénoncé les conditions d’accueil. Plafonds affaissés, traces d’humidité, carreaux décollés... Les dégâts sont nombreux. Un rapport de l’Agence de régulation de l’action sanitaire et sociale (Arass) a également fait état de "graves dysfonctionnements" au sein du laboratoire biologique.
Un nouvel hôpital ?
Originaire de Taha'a, Maruia Tavae, âgée d’une quarantaine d'années, est hospitalisée en chirurgie depuis le 28 novembre."Il y a pleins de fissures sur les murs (...) Ce n'est pas possible de rester dans des conditions comme ça, surtout en maternité (...) C'est très dangereux", témoigne la quadragénaire.
Témoignage
En août dernier, le ministre de la Santé avait constaté l’état insalubre de l’hôpital lors d’une visite avec la tavana d'Uturoa. Un établissement qui a été construit sur un terrain instable avec notamment des remontées d'eau qui "viennent perturber les fondations", souligne Jacques Raynal, qui a passé ses fêtes de fin d’année à Raiatea.
Selon lui, des précautions ont été prises pour assurer la consolidation du bâtiment et la sécurité des malades. Le ministre envisage néanmoins la construction d'un nouvel hôpital mais cela pourrait prendre une dizaine d'années.
Interview
Uturoa : l'insalubrité de l'hôpital inquiète les patients