C'est l'épisode de violences le plus meurtrier que le Sri Lanka ait connu depuis la fin de la guerre civile, il y a dix ans. Au moins 207 personnes ont été tuées et plus de 450 autres ont été blessées, dimanche 21 avril, dans une série d'attentats contre quatre hôtels de luxe et trois églises.
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Le Sri Lanka a connu un sanglant dimanche de Pâques. Une vague coordonnée d'attentats a fait au moins 207 morts, le 21 avril. En quelques heures, des bombes ont semé mort et désolation dans quatre hôtels et trois églises, en pleine messe de Pâques, en plusieurs endroits de l'île d'Asie du Sud, qui n'avait pas connu un tel déchaînement de violence depuis la fin de la guerre civile, il y a dix ans.
"J'ai entendu l'explosion. Le toit nous est tombé dessus. On a pris les enfants et on est sortis par la porte arrière", a notamment raconté un témoin au micro de France 2.
Huit explosions se sont produites dans cette île prisée des touristes étrangers pour ses plages idylliques et sa nature verdoyante, faisant aussi plus de 450 blessés. La première a eu lieu à l'église Saint-Anthony, à Katuwapitiya, au nord de Colombo, puis dans l'église Saint-Sébastien de Negombo, une ville à majorité catholique, au nord de Colombo. L'église évangélique de Batticaloa, dans l'est de l'île, a également été touchée. Les explosions ont également visé trois hôtels de luxe de la capitale, situés en front de mer : le Shangri-La Colombo, le Kingsbury Hotel et le Cinnamon Grand Colombo.
Une nouvelle explosion s'est produite un peu plus tard, en début d'après-midi, dans une maison d'hôtes de Dehiwala, une banlieue du sud de Colombo. Enfin, une huitième explosion a retenti en début d'après-midi alors que des policiers fouillaient un bâtiment à Orugodawatta, une banlieue du nord de Colombo. Les attaques n'ont pas encore été revendiquées mais le chef de la police nationale avait alerté ses services il y a dix jours à propos d'un mouvement islamiste appelé NTJ (National Thowheeth Jama'ath) qui projetait "des attentats suicides contre des églises importantes et la Haute commission indienne".
De leur côté, les associations chrétiennes disent être confrontées à des manœuvres d'intimidation de plus en plus appuyées de la part de certains moines bouddhistes extrémistes ces dernières années. Les tensions interreligieuses se sont en effet intensifiées sur l'île : l'an dernier, des heurts ont éclaté entre la communauté bouddhiste cingalaise, majoritaire dans le pays, et la minorité musulmane.
Le président sri-lankais a chargé une unité spéciale de la police et de l'armée d'enquêter pour déterminer qui a commis ces attentats. Huit personnes ont été arrêtées, a annoncé le Premier ministre Ranil Wickremesinghe. "Jusqu'ici les noms que nous avons sont locaux" mais les enquêteurs cherchent à savoir s'ils ont d'éventuels "liens avec l'étranger", a déclaré dans une allocution télévision le chef de gouvernement, sans donner davantage de précisions.
"J'ai entendu l'explosion. Le toit nous est tombé dessus. On a pris les enfants et on est sortis par la porte arrière", a notamment raconté un témoin au micro de France 2.
Huit explosions se sont produites dans cette île prisée des touristes étrangers pour ses plages idylliques et sa nature verdoyante, faisant aussi plus de 450 blessés. La première a eu lieu à l'église Saint-Anthony, à Katuwapitiya, au nord de Colombo, puis dans l'église Saint-Sébastien de Negombo, une ville à majorité catholique, au nord de Colombo. L'église évangélique de Batticaloa, dans l'est de l'île, a également été touchée. Les explosions ont également visé trois hôtels de luxe de la capitale, situés en front de mer : le Shangri-La Colombo, le Kingsbury Hotel et le Cinnamon Grand Colombo.
Une nouvelle explosion s'est produite un peu plus tard, en début d'après-midi, dans une maison d'hôtes de Dehiwala, une banlieue du sud de Colombo. Enfin, une huitième explosion a retenti en début d'après-midi alors que des policiers fouillaient un bâtiment à Orugodawatta, une banlieue du nord de Colombo. Les attaques n'ont pas encore été revendiquées mais le chef de la police nationale avait alerté ses services il y a dix jours à propos d'un mouvement islamiste appelé NTJ (National Thowheeth Jama'ath) qui projetait "des attentats suicides contre des églises importantes et la Haute commission indienne".
Huit personnes interpellées
De leur côté, les associations chrétiennes disent être confrontées à des manœuvres d'intimidation de plus en plus appuyées de la part de certains moines bouddhistes extrémistes ces dernières années. Les tensions interreligieuses se sont en effet intensifiées sur l'île : l'an dernier, des heurts ont éclaté entre la communauté bouddhiste cingalaise, majoritaire dans le pays, et la minorité musulmane.
Le président sri-lankais a chargé une unité spéciale de la police et de l'armée d'enquêter pour déterminer qui a commis ces attentats. Huit personnes ont été arrêtées, a annoncé le Premier ministre Ranil Wickremesinghe. "Jusqu'ici les noms que nous avons sont locaux" mais les enquêteurs cherchent à savoir s'ils ont d'éventuels "liens avec l'étranger", a déclaré dans une allocution télévision le chef de gouvernement, sans donner davantage de précisions.