"Vahine en chiffres 2019" : dans sa publication, l'Institut de la Statistique de la Polynésie française passe en revue la population féminine. Petite synthèse.
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Son mode de vie, sa formation, sa santé, sa vie sociale : à quoi ressemblent les femmes en Polynésie en 2019 ?
Côté vie professionnelle, elles sont aujourd'hui plus qu'hier chefs d'entreprise ou cadres. Gros paradoxe cependant : malgré leur niveau de diplômes plus élevé que les hommes, elles rentrent plus difficilement sur le marché du travail.
En politique, elles ont réussi à "faire leur trou" mais le maillon faible de la parité, ce sont les communes.
Le cancer reste la première cause de mortalité chez les femmes. Le cancer du sein est le plus meurtrier. Il y a presque autant de vahine que de tane au fenua, sauf aux Marquises et aux Tuamotu-Gambier.
Les femmes polynésiennes vivent 4 ans de plus que les hommes. 7 ans de moins cependant que les métroplitaines. Elles font moins d'enfants : 1,8 en moyenne contre 4 il y a 40 ans. Elles les font tardivement : à 28 ans contre 26, dix ans auparavant.
Elles sont 2 fois et demi plus nombreuses à élever seules, leurs enfants. Une femme sur 2 de 15 ans et plus vit en concubinage dans une Polynésie toujours privée de PACS, faute d'enregistrement possible au greffe du tribunal de permière instance. Le pacte civil de solidarité est pourtant appliqué en Nouvelle-Calédonie et à Wallis et Futuna, assurant ainsi un minimun de protections juridiques aux contractants.
Les femmes polynésiennes sont par ailleurs plus diplômées que les hommes, du BEPC à l'université en passant par le bac. Près de 16% des 20-39 ans sortent du 1er cycle contre 10 pour les hommes. Les moins de 25 ans sont les plus touchées par le chômage. C'est 6 points de plus par rapport à l'autre genre.
L'enquête emploi 2018 de l'ISPF avait revélé un taux d'emploi des femmes plus faible que celui des hommes : 44% contre 59. Jusqu'à 20 points d'écart chez les 29-40 ans. Malgré ces handicaps, les femmes s'en tirent bien. Elles sont 42% à être chefs d'entreprise et près de 45% contre 55 pour les hommes à être cadres ou à exercer des professions intellectuelles supérieures.
En politique, elles ont principalement percer à l'Assemblée: 30 femmes sur 57. Côté gouvernement, la parité patine : 4 ministres sur 9 en 2017, 3 sur 10 aujourd'hui. Les communes reste le maillon faible : 10 femmes maires au lendemain des municipales de 2014. 5 aujourd'hui.
Parmi les principaux indicateurs : elles font moins d'enfants, forment le gros bataillon des familles monoparentales et préfèrent le concubinage au mariage.
Côté vie professionnelle, elles sont aujourd'hui plus qu'hier chefs d'entreprise ou cadres. Gros paradoxe cependant : malgré leur niveau de diplômes plus élevé que les hommes, elles rentrent plus difficilement sur le marché du travail.
En politique, elles ont réussi à "faire leur trou" mais le maillon faible de la parité, ce sont les communes.
Le cancer reste la première cause de mortalité chez les femmes. Le cancer du sein est le plus meurtrier. Il y a presque autant de vahine que de tane au fenua, sauf aux Marquises et aux Tuamotu-Gambier.
Les femmes polynésiennes vivent 4 ans de plus que les hommes. 7 ans de moins cependant que les métroplitaines. Elles font moins d'enfants : 1,8 en moyenne contre 4 il y a 40 ans. Elles les font tardivement : à 28 ans contre 26, dix ans auparavant.
Elles sont 2 fois et demi plus nombreuses à élever seules, leurs enfants. Une femme sur 2 de 15 ans et plus vit en concubinage dans une Polynésie toujours privée de PACS, faute d'enregistrement possible au greffe du tribunal de permière instance. Le pacte civil de solidarité est pourtant appliqué en Nouvelle-Calédonie et à Wallis et Futuna, assurant ainsi un minimun de protections juridiques aux contractants.
Les femmes polynésiennes sont par ailleurs plus diplômées que les hommes, du BEPC à l'université en passant par le bac. Près de 16% des 20-39 ans sortent du 1er cycle contre 10 pour les hommes. Les moins de 25 ans sont les plus touchées par le chômage. C'est 6 points de plus par rapport à l'autre genre.
L'enquête emploi 2018 de l'ISPF avait revélé un taux d'emploi des femmes plus faible que celui des hommes : 44% contre 59. Jusqu'à 20 points d'écart chez les 29-40 ans. Malgré ces handicaps, les femmes s'en tirent bien. Elles sont 42% à être chefs d'entreprise et près de 45% contre 55 pour les hommes à être cadres ou à exercer des professions intellectuelles supérieures.
En politique, elles ont principalement percer à l'Assemblée: 30 femmes sur 57. Côté gouvernement, la parité patine : 4 ministres sur 9 en 2017, 3 sur 10 aujourd'hui. Les communes reste le maillon faible : 10 femmes maires au lendemain des municipales de 2014. 5 aujourd'hui.