En raison du cyclone Enawo et du manque de transparence dans le secteur, la vanille de Madagascar, qui représente 80% de la production mondiale, a vu son prix être multiplié par 20.
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L'un des moteurs économiques de Madagascar est sa célèbre vanille. Prisée, elle concentre pas moins de 80% de la production mondiale.
C'était sans compter sur la multiplication des erreurs gouvernementales à propos du marché de la vanille. Auparavant, la célèbre fleur faisait l'objet d'une politique d'exportation conséquente, contrôlée par un organisme d'Etat : la demande mondiale était importante, l'offre malgache était satisfaisante.
Les revirements politiques et les changements de gouvernements ont entraîné une privatisation des sociétés productrices de vanille. Résultat : le prix a augmenté, passant de 50 dollars le kilo à, dans certains cas, 500 à 600 dollars.
Autre problème : le cyclone Enawo a ravagé en mars dernier la partie nord-est de l'île, ce qui a entraîné rapidement une pénurie de production de 25 à 30%. Un coup de grâce qui a précipité le marché malgache de la vanille dans un abîme économique.
Conséquence : une flambée des prix, des producteurs découragés, et des pays qui sont prêts à reprendre le marché : l'Indonésie, la Papouasie Nouvelle Guinée, l'Ouganda et l'Inde
C'était sans compter sur la multiplication des erreurs gouvernementales à propos du marché de la vanille. Auparavant, la célèbre fleur faisait l'objet d'une politique d'exportation conséquente, contrôlée par un organisme d'Etat : la demande mondiale était importante, l'offre malgache était satisfaisante.
Les revirements politiques et les changements de gouvernements ont entraîné une privatisation des sociétés productrices de vanille. Résultat : le prix a augmenté, passant de 50 dollars le kilo à, dans certains cas, 500 à 600 dollars.
Autre problème : le cyclone Enawo a ravagé en mars dernier la partie nord-est de l'île, ce qui a entraîné rapidement une pénurie de production de 25 à 30%. Un coup de grâce qui a précipité le marché malgache de la vanille dans un abîme économique.
Conséquence : une flambée des prix, des producteurs découragés, et des pays qui sont prêts à reprendre le marché : l'Indonésie, la Papouasie Nouvelle Guinée, l'Ouganda et l'Inde