Le président du Pays a adressé ses vœux pour 2018 à la population. Dans son discours, il a tenu à souligner la confiance retrouvée des acteurs économiques grâce aux conditions mises en place par le gouvernement, il est aussi revenu sur les accords de l'Elysée et sur les retraites.
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Vendredi 29 décembre, Edouard Fritch a présenté ses voeux aux Polynésiens. Le chef du gouvernement s'est félicité de la poursuite du redressement économique du Pays. "Les choses vont mieux et nous savons que cela ira en s’améliorant", a t-il déclaré. Edouard Fritch a également rappelé que l’Etat était aux côtés du Territoire et que l’accord de l’Elysée pour le développement de la Polynésie française restait "notre feuille de route pour les années à venir".
Il a néanmoins reconnu que les inégalités se sont creusées dans notre pays et que la pauvreté s’est installée chez une partie d’entre nous. Les milliards consacrés chaque année pour accompagner les plus démunis et tenter de soulager leur fardeau ne suffisent pas à ramener plus d’équité et plus de justice dans notre société. Mais "Ce n’est pas une fatalité. Je veux leur dire qu’ils sont ma préoccupation. Il est de notre devoir de lutter contre cette fracture de notre société" at-il souligné. "Il faut sans aucun doute changer de méthode pour être plus efficaces. C’est ce que j’ai demandé au gouvernement de faire".
Le président du Pays a également fait allusion au débat actuel autour des retraites : "c’est notre responsabilité collective de prendre les décisions qui s’imposent pour maintenir la cohésion, pour que chacun continue d’être soigné, pour que nos vieux touchent leur retraite et nos enfants leur allocation.Ne cédons pas aux vieux réflexes".
Ci-dessous le discours complet d'Edouard Fritch :
Retrouvez sur le site de Polynésie 1ère, dimanche 31 décembre, les voeux d'Edouard Fritch, René Bidal, haut-commissaire, et Marcel Tuihani, président de l'Assemblée de Polynésie.
Il a néanmoins reconnu que les inégalités se sont creusées dans notre pays et que la pauvreté s’est installée chez une partie d’entre nous. Les milliards consacrés chaque année pour accompagner les plus démunis et tenter de soulager leur fardeau ne suffisent pas à ramener plus d’équité et plus de justice dans notre société. Mais "Ce n’est pas une fatalité. Je veux leur dire qu’ils sont ma préoccupation. Il est de notre devoir de lutter contre cette fracture de notre société" at-il souligné. "Il faut sans aucun doute changer de méthode pour être plus efficaces. C’est ce que j’ai demandé au gouvernement de faire".
Le président du Pays a également fait allusion au débat actuel autour des retraites : "c’est notre responsabilité collective de prendre les décisions qui s’imposent pour maintenir la cohésion, pour que chacun continue d’être soigné, pour que nos vieux touchent leur retraite et nos enfants leur allocation.Ne cédons pas aux vieux réflexes".
Ci-dessous le discours complet d'Edouard Fritch :
Les voeux 2018 d'Edouard Fritch
Retrouvez sur le site de Polynésie 1ère, dimanche 31 décembre, les voeux d'Edouard Fritch, René Bidal, haut-commissaire, et Marcel Tuihani, président de l'Assemblée de Polynésie.