C’est la rumeur qui courait dans la cour de récréation du lycée Diadème, alors que l’établissement a fermé ses portes. Le virus s’est-il répandu à la faveur d’un jeu entre lycéens consistant à boire dans la gourde de camarades contaminés ? "Sûrement pas" répond la direction.
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Le lycée Diadème à Pirae a fermé ses portes mercredi 21 octobre, pour tenter d’endiguer l’épidémie de coronavirus en son sein. A ce jour, aucun chiffre officiel n’est encore communiqué, mais au moins 70 élèves, en majorité des internes, se sont révélés positifs au coronavirus.
Certains élèves auraient mis en place un jeu consistant à boire dans la gourde d’un camarade infecté dans le but de manquer l’école. Ils se seraient surnommés "les invincibles du Covid". "C’est la rumeur qui court dans l’établissement. Des élèves nous ont raconté cela, confie une enseignante. Mais, nous leur avons tout de suite répondu qu’au lieu de se rendre malade, ils risquaient surtout de contaminer leur entourage."
Du côté de la direction, la proviseure et le directeur par intérim de la DGEE démentent formellement.
Pour eux, le virus s’est répandu à la faveur de gestes barrière mal respectés. "C’est clairement une fake news, lâche Jean-Michel Garcia, directeur par intérim de la DGEE. C’est le relâchement des gestes barrière au quotidien, ne pas faire attention, qui a répandu le virus."
"Ils n’avaient pas besoin de ce jeu pour répandre le virus, confie encore l’enseignante. Depuis la rentrée, il n’y avait plus aucun protocole sanitaire strict, même après la confirmation des premiers cas, la DGEE n’a donné aucun protocole particulier."
Ainsi, contrairement au mois de mai à la sortie du confinement, fini la salle des professeurs limitée à 10 personnes, fini le nettoyage systématique des salles de classe. "Dans l’internat, ils sont par groupe de 46. Ils n’ont même pas un sanitaire par élève. Certains avaient le même masque toute la semaine, donc c’est allé très vite."
Avec 2 300 élèves et 250 enseignants, sans compter les collégiens qui traversent la cour pour déjeuner, l’établissement est comme une grande entreprise. Maheanuu Routhier, professeur rattaché au lycée Diadème et secrétaire territorial du SNETAA-FO, temporise "ce jeu a peut-être infecté une dizaine d’élèves, mais ce n’est pas ça qui a créé le cluster. Mais c’est certain que plein d’élèves sous-estimaient la Covid."
Certains élèves auraient mis en place un jeu consistant à boire dans la gourde d’un camarade infecté dans le but de manquer l’école. Ils se seraient surnommés "les invincibles du Covid". "C’est la rumeur qui court dans l’établissement. Des élèves nous ont raconté cela, confie une enseignante. Mais, nous leur avons tout de suite répondu qu’au lieu de se rendre malade, ils risquaient surtout de contaminer leur entourage."
Du côté de la direction, la proviseure et le directeur par intérim de la DGEE démentent formellement.
Pour eux, le virus s’est répandu à la faveur de gestes barrière mal respectés. "C’est clairement une fake news, lâche Jean-Michel Garcia, directeur par intérim de la DGEE. C’est le relâchement des gestes barrière au quotidien, ne pas faire attention, qui a répandu le virus."
"Ils n’avaient pas besoin de ce jeu pour répandre le virus"
"Ils n’avaient pas besoin de ce jeu pour répandre le virus, confie encore l’enseignante. Depuis la rentrée, il n’y avait plus aucun protocole sanitaire strict, même après la confirmation des premiers cas, la DGEE n’a donné aucun protocole particulier."
Ainsi, contrairement au mois de mai à la sortie du confinement, fini la salle des professeurs limitée à 10 personnes, fini le nettoyage systématique des salles de classe. "Dans l’internat, ils sont par groupe de 46. Ils n’ont même pas un sanitaire par élève. Certains avaient le même masque toute la semaine, donc c’est allé très vite."
Avec 2 300 élèves et 250 enseignants, sans compter les collégiens qui traversent la cour pour déjeuner, l’établissement est comme une grande entreprise. Maheanuu Routhier, professeur rattaché au lycée Diadème et secrétaire territorial du SNETAA-FO, temporise "ce jeu a peut-être infecté une dizaine d’élèves, mais ce n’est pas ça qui a créé le cluster. Mais c’est certain que plein d’élèves sous-estimaient la Covid."