Port de Sainte-Marie : réunion entre les pêcheurs et la CINOR

Les pêcheurs de Sainte-Marie bloquent l'accès au Port

Au deuxième jour de blocage, des discussions ont été engagées entre les pêcheurs de Sainte-Marie et la CINOR.Hier, les pêcheurs dénonçaient l'ensablement récurrent du port. Un comité de pilotage devrait être mis en place prochainement. 

Ce mardi matin, l’heure a été à la discussion entre les pêcheurs de Sainte-Marie et la CINOR. L’objectif de la réunion a été d’apporter des solutions pour permettre aux usagers d’entrée et sortir du port en toute sécurité et sans difficultés.

(Re)voir le reportage de Réunion La 1ère : 

Port de Sainte-Marie : des discussions s'engagent au deuxième jour de blocage

Un port impraticable 

Charles Delmas pêche depuis plus de trente ans. Une passion qu'il a développée au port de Sainte-Marie. A cause de l'ensablement récurrent, il a dû délocaliser à la Pointe-des-galets. "Cela fait plus d'un an que je ne pêche plus à Sainte-Marie. Je possède un bateau qui a le plus de tirant d'eau, c'est la partie invisible du bateau qui se trouve dessous. Et qu'on soit en Marée haute ou basse, je ne peux pas passer", témoigne-t-il au micro de Réunion La 1ère. 

"C'est à cause du coût financier que la digue a été raccourcie à 30 mètres", dénonce Pierre Ulrich, un pêcheur professionnel. "Aujourd'hui, on a un phénomène dangereux, parce que les conséquences sont l'ensablement et des levées de vagues à l'embouchure du port". 

Un comité de pilotage

Afin d'apaiser les tensions, une réunion a eu lieu entre les pêcheurs et la CINOR. "On les a rencontré et ils nous ont fait part de tous les phénomènes qui se produisent, ici, au port de Sainte-Marie. Là, on peut avancer et on va immédiatement étudier les propositions des pêcheurs", explique Didier Gopal, 4ème vice-président de la CINOR, en charge de l'économie de la mer. 

Un comité de pilotage mensuel doit être mis en place. Dans l'immédiat, il faut désensabler au plus vite l'entrée du port. Des opérations qui devront durer plus de trois semaines. "On a attendu plus d'un an, on peut patienter encore un mois", conclut Charles Delmas, un pêcheur professionnel.