Porto Rico se prépare pour la saison cyclonique

Après Maria, beaucoup de Portoricains avaient manqué de tout avant la distribution tardive de vivres
À Porto Rico, les autorités disent avoir tiré les enseignements de l’ouragan Maria qui avait semé la désolation dans l’île en septembre dernier. On y a constitué des stocks d’eau et de nourritures qui devraient permettre de tenir dix jours au lieu de trois.
La FEMA, (Agence fédérale américaine de gestion des urgences) a augmenté son espace de stockage de 7 500 mètres carrés à 45 000 mètres carrés. L'agence a stocké 10 millions de litres d'eau sur place, rien à avoir avec les quelques 800 000 litres d’avant Maria.

Dix jours de tout


Cette année il y aura sept fois plus de nourriture qu’auparavant. "Nous nous préparons pour un événement catastrophique", a déclaré le responsable de la FEMA. "J'espère que nous n’aurons pas à l'utiliser."  Carlos Acevedo, commissaire par intérim de l'agence de gestion des urgences de Porto Rico ajoute : "Depuis Maria, nous avons compris que trois jours de stock ne suffisaient pas. Maintenant, le minimum est de 10 jours ... 10 jours de nourritures, 10 jours d'essence, 10 jours de tout."

Antennes satellite et radios


Par ailleurs des antennes satellites ont été installées, des radios de 100 watts ont été distribuées aux postes de police, aux centres de gestion des urgences, aux casernes de pompiers et aux hôpitaux afin que les équipes puissent continuer de communiquer après le passage de l’ouragan.
Des mesures importantes ont été prises pour renforcer le système de communication à Porto Rico. 98% des antennes cellulaires de l'île fonctionnent à nouveau, mais 1 800 nouveaux groupes électrogènes ont été commandés, car 15% de ces antennes dépendent encore de groupes électrogènes.

Pertes humaines


Le 20 septembre 2017, l'ouragan Maria de catégorie 5 avait détruit toute l'infrastructure de Porto Rico. Il avait mis par terre l'électricité de l'île et causé des dégâts estimés à plus de 100 milliards de dollars.

Environ 75% des lignes de distribution d'électricité avaient été détruites et plus de 20 000 clients du secteur restent à ce jour dans l'obscurité. Le bilan en pertes humaines de 64 morts est toujours très contesté par des études indépendantes qui parlent de 4600 décès.