Quand l'image et la vague se croisent à travers le regard d'un autodidacte. Maiko Mou est bien connu dans la sphère du surf local. Originaire de Papara, adepte de bodyboard, mais aussi de photo et de vidéo. "Au tout début, je faisais des photos de surf en 2005, j'ai commencé par ça, à faire des photos de tout. Mais surtout à faire des photos dans l'eau, des photos de vagues vierges aussi. J'ai fait une expo en 2011, c'était une évolution de tout ça. Essayer d'avoir des images un peu plus différentes", explique ce passionné.
C'est grâce à son drone, un bijou de technologie, ou plutôt sa collection de drones, qu'il parvient à saisir tous ces instants magiques. De véritables partenaires de prises de vues, depuis quelques années, pour celui qui cherche toujours à avoir le plan parfait, la séquence qui sort de l'ordinaire. "Le fait d'être près, ça donne de l'adrénaline, et ça se travaille sur le temps. Parce que ce n'est pas si évident que ça de voler près des surfeurs, sans avoir peur qu'il y ait un accident", avoue Maiko. D'autres paramètres entrent également en jeu.
Malheureusement, Maiko ne pourra pas mettre ses talents de droniste au service de Paris 2024. Mais une fois les JO terminés, il continuera d'immortaliser les meilleurs swells.
Le reportage de Maruki Dury :