Désencombrer les points les points de rassemblements de collectes et faire un pré-tri des déchets recyclables, c’est la mission des 50 agents de propretés de Tifaki Hazi. Voilà un an qu’ils facilitent le travail des agents de ramassage de ces déchets.
Un travail de longue haleine
Les pieds dans la boue, ils tirent les bacs à ordures pour enlever les déchets qui se trouvent dessous. Ils ramassent les sacs poubelles jetés par terre et tassent les déchets afin de fermer les bacs à ordures.
Kaïsane, Zaïna, Mohamed et Nousouza, sont des agents de Tifaki Hazi. Ils ont pour objectifs de pré- trier les déchets recyclables. Ce matin, les 4 agents sont affectés au PCR; le Point de Collecte de Rassemblements, du quartier du rond-point du collège, à Passamainty. Sur place, huit vide-ordures qui en plus d'empiéter sur la route, débordent de déchets en tous genres.
"Quand on arrive sur un point de collecte encombré comme celui-ci, on fait un pré- trie. C’est-à-dire qu’on rassemble tout ce qui est ferraille, déchets vert, ordures de chantier … on place tout ça par catégorie pour faciliter le ramassage par le prestataire concerné" explique Anrichidine RAMADANI, responsable d’exploitation Tifaki Hazi.
Une fois les poubelles alignées et fermées, l’équipe se charge ensuite de balayer et nettoyer sur 10 mètres autour des points de collecte. La propreté des PCR est importante, elle permet l’accès aux bacs à ordures.
Cela passe donc par l’éducation de la population. Un travail que les agents de Tifaki Hazi effectuent dans le cadre de leur mission. « On essaie de sensibiliser un maximum de personnes et on peut voir que depuis le début de l’opération, ça a beaucoup changé » nous dit fièrement Kaïsane, un jeune en parcours d’insertion.
"Il y en a certains qui comprennent, ajoute Mohamed BACAR, encadrant technique à Tifaki Hazi, mais pour d’autre, il faut sans cesse les rappeler à l’ordre. Quand on les surprend à jeter les déchets devant les bacs, on tente de leur expliquer pourquoi il faut les mettre à l’intérieur."
Un constat visible par les riverains.
Une voiture s’arrête devant le point de collecte. La conductrice jette sa poubelle dans un bac, nous l’interpellons. Effectivement, elle se rend compte de la propreté des lieux. « Les jours précédents, notamment après les affrontements, on est resté 4-5 jours avec des déchets absolument partout. Il n’y avait plus qu’une ou deux poubelles, c’était le capharnaüm. » Vols et dégradation sont les causes principales de remplacement des bacs à ordures dans ce quartier. La CADEMA a dû changer 20 poubelles ici, depuis le début de l’année. Autre site, dans le village voisin de Doujani. Ici, une montagne de déchets jonche le trottoir. Malgré les signalements des agents, la situation dure depuis des mois. « Il y a des carcasses de voitures découpées, elles sont stockées ici, au lieu d’être amenée directement au recyclage. Il y a des déchets verts, des téléviseurs … Ça nous freine dans notre travail. Il faudrait que toutes ces ordures soient débarrassées, se plaint Mohamed, employé de Tifaki Hazi. Ces encombrants sont le fait de certains entrepreneurs.
Les débuts n’ont pas été facile. Faire comprendre l’importance de jeter les déchets dans les poubelles était compliqué. « Ils balançaient les ordures au sol, devant nous. Aujourd’hui, bien que les changements ne soient pas forcément visibles, les gens respectent notre travail, ils font de gros efforts » certifie Anrichidine RAMADANI, responsable d’exploitation Tifaki Hazi. Le pré-tri des déchets a commencé en Novembre 2019, suite à un appel d’offre de la CADEMA. Depuis,50 agents de Tifaki Hazi sont sur le terrain lundi, mercredi et vendredi. Ils gèrent les 174 points de rassemblements de collectes des villages qui s’étendent de Mamoudzou à Dembéni, soient 1200 bacs poubelles.
Les pieds dans la boue, ils tirent les bacs à ordures pour enlever les déchets qui se trouvent dessous. Ils ramassent les sacs poubelles jetés par terre et tassent les déchets afin de fermer les bacs à ordures.
Kaïsane, Zaïna, Mohamed et Nousouza, sont des agents de Tifaki Hazi. Ils ont pour objectifs de pré- trier les déchets recyclables. Ce matin, les 4 agents sont affectés au PCR; le Point de Collecte de Rassemblements, du quartier du rond-point du collège, à Passamainty. Sur place, huit vide-ordures qui en plus d'empiéter sur la route, débordent de déchets en tous genres.
"Quand on arrive sur un point de collecte encombré comme celui-ci, on fait un pré- trie. C’est-à-dire qu’on rassemble tout ce qui est ferraille, déchets vert, ordures de chantier … on place tout ça par catégorie pour faciliter le ramassage par le prestataire concerné" explique Anrichidine RAMADANI, responsable d’exploitation Tifaki Hazi.
Une fois les poubelles alignées et fermées, l’équipe se charge ensuite de balayer et nettoyer sur 10 mètres autour des points de collecte. La propreté des PCR est importante, elle permet l’accès aux bacs à ordures.
De l’importance de sensibiliser« Si on veut que Mayotte soit propre, il faut que tout le monde s’y mette »
Cela passe donc par l’éducation de la population. Un travail que les agents de Tifaki Hazi effectuent dans le cadre de leur mission. « On essaie de sensibiliser un maximum de personnes et on peut voir que depuis le début de l’opération, ça a beaucoup changé » nous dit fièrement Kaïsane, un jeune en parcours d’insertion.
"Il y en a certains qui comprennent, ajoute Mohamed BACAR, encadrant technique à Tifaki Hazi, mais pour d’autre, il faut sans cesse les rappeler à l’ordre. Quand on les surprend à jeter les déchets devant les bacs, on tente de leur expliquer pourquoi il faut les mettre à l’intérieur."
Un constat visible par les riverains.
Une voiture s’arrête devant le point de collecte. La conductrice jette sa poubelle dans un bac, nous l’interpellons. Effectivement, elle se rend compte de la propreté des lieux. « Les jours précédents, notamment après les affrontements, on est resté 4-5 jours avec des déchets absolument partout. Il n’y avait plus qu’une ou deux poubelles, c’était le capharnaüm. » Vols et dégradation sont les causes principales de remplacement des bacs à ordures dans ce quartier. La CADEMA a dû changer 20 poubelles ici, depuis le début de l’année. Autre site, dans le village voisin de Doujani. Ici, une montagne de déchets jonche le trottoir. Malgré les signalements des agents, la situation dure depuis des mois. « Il y a des carcasses de voitures découpées, elles sont stockées ici, au lieu d’être amenée directement au recyclage. Il y a des déchets verts, des téléviseurs … Ça nous freine dans notre travail. Il faudrait que toutes ces ordures soient débarrassées, se plaint Mohamed, employé de Tifaki Hazi. Ces encombrants sont le fait de certains entrepreneurs.
Normalement, poursuit-il, au-delà d’un certain volume, ils doivent appeler un professionnel pour s’en débarrasser ou amener eux même leurs encombrants à la déchetterie. »Ils ne jouent pas le jeu, ils se débarrassent de leurs encombrants au point de collecte,
Le bilan"Les usagers jouent le jeu et s’impliquent beaucoup"
Les débuts n’ont pas été facile. Faire comprendre l’importance de jeter les déchets dans les poubelles était compliqué. « Ils balançaient les ordures au sol, devant nous. Aujourd’hui, bien que les changements ne soient pas forcément visibles, les gens respectent notre travail, ils font de gros efforts » certifie Anrichidine RAMADANI, responsable d’exploitation Tifaki Hazi. Le pré-tri des déchets a commencé en Novembre 2019, suite à un appel d’offre de la CADEMA. Depuis,50 agents de Tifaki Hazi sont sur le terrain lundi, mercredi et vendredi. Ils gèrent les 174 points de rassemblements de collectes des villages qui s’étendent de Mamoudzou à Dembéni, soient 1200 bacs poubelles.