La loi Agriculture et Alimentation entrera en vigueur en Martinique dans quelques jours. Ce texte permet notamment de mieux encadrer les promotions sur les produits alimentaires, au bénéfice des producteurs. Les consommateurs devraient-ils s’inquiéter pour leur porte-monnaie ?
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La loi Agriculture et Alimentation est en vigueur depuis le vendredi 1er février 2019 dans l'Hexagone. En Martinique, il faudra encore attendre quelques jours pour voir comment les prix évolueront. Syndicat de la grande distribution et associations de consommateurs sont d'accord sur ce point.
À la question, par exemple, "y aura-t-il moins de promos ?", Alex Alivon, le secrétaire du syndicat de la grande distribution, répond que la décision appartient à chaque distributeur. Pas d’entente, ni d’uniformisation, les super et hypermarchés feront ce que bon leur semble dans les limites de la loi.
Désormais, les promotions ne devront pas excéder 34% du prix de vente au consommateur. Finis ainsi les "deux produits achetés, un gratuit". La limite sera fixée à "trois achetés, un offert". Le volume des promos est également restreint. Il sera limité à 25% du chiffre d’affaires prévisionnel ou du volume annuel acheté du produit. Autrement dit, sur 1 000 tonnes, par exemple, de viandes de poulet acquises, 250 désormais feront l’objet d’un rabais dans l’année.
Cette loi consommation veut mettre fin aux ventes à perte et permettre aussi une meilleure rémunération des producteurs. Ils fixeront eux-mêmes les termes des contrats les liant aux distributeurs, ce qui n’était pas le cas jusqu’ici.
Mais l'AFOC (Association Force Ouvrière Consommateurs), craint que cela entraîne une augmentation des prix. Son secrétaire général en Martinique, Eric Bellemare, redoute que la hausse des prix entraîne une hausse des promos, avec des prix sur les produits en promotion équivalant à leurs tarifs normaux, d’il y a quelques mois.
À la question, par exemple, "y aura-t-il moins de promos ?", Alex Alivon, le secrétaire du syndicat de la grande distribution, répond que la décision appartient à chaque distributeur. Pas d’entente, ni d’uniformisation, les super et hypermarchés feront ce que bon leur semble dans les limites de la loi.
Désormais, les promotions ne devront pas excéder 34% du prix de vente au consommateur. Finis ainsi les "deux produits achetés, un gratuit". La limite sera fixée à "trois achetés, un offert". Le volume des promos est également restreint. Il sera limité à 25% du chiffre d’affaires prévisionnel ou du volume annuel acheté du produit. Autrement dit, sur 1 000 tonnes, par exemple, de viandes de poulet acquises, 250 désormais feront l’objet d’un rabais dans l’année.
Mieux rémunérer les producteurs
Cette loi consommation veut mettre fin aux ventes à perte et permettre aussi une meilleure rémunération des producteurs. Ils fixeront eux-mêmes les termes des contrats les liant aux distributeurs, ce qui n’était pas le cas jusqu’ici.
Mais l'AFOC (Association Force Ouvrière Consommateurs), craint que cela entraîne une augmentation des prix. Son secrétaire général en Martinique, Eric Bellemare, redoute que la hausse des prix entraîne une hausse des promos, avec des prix sur les produits en promotion équivalant à leurs tarifs normaux, d’il y a quelques mois.