Quelles précautions prendre pour éviter le risque de noyade chez les enfants ?

Piscine
Mardi à Saint-Pierre, un bébé s'est noyé dans une piscine mais a heureusement pu être sauvé. Il a été hospitalisé. Pour éviter les drames, la prévention est primordiale.

Ce mardi à Saint-Pierre, une petite fille de 15 mois est tombée dans une piscine. Elle a heureusement pu être récupérée par son frère, mais était inanimée à sa sortie de l'eau. 

Le bébé a été heureusement pu être réanimé au terme d'un massage cardiaque, et hospitalisé à Saint-Pierre. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de cette noyade. 

Ce qui aurait pu se terminer en drame attire une nouvelle fois l'attention sur les dangers que représente une piscine non-surveillée.

Dispositif de sécurité obligatoire

Pour rappel, les piscines privées doivent obligatoirement posséder au moins un dispositif de sécurité pour éviter ces noyades : alarme, barrière, couverture ou abri. Même en leur présence, les jeunes enfants doivent être surveillés aux abords des piscines. 

Le docteur Cyril Marimoutou, médecin chef au SDIS 974, souligne d'ailleurs qu'en dehors des piscines, la baignade en milieu naturel comme à la mer, même si dans une zone surveillée, ne dispense pas de la surveillance par un adulte identifié. "Il faut aussi respecter les interdictions de baignade en milieu naturel et les conditions météo", ajoute-t-il. 

Les précisions de Cyril Marimoutou sur Réunion La 1ère : 

Médecin du SDIS sur les noyades

Malgré tout des accidents peuvent survenir. C'est pourquoi il conseille aux familles l'utilisation d'équipements tels que des gilets ou brassards de baignade. 

"Extraire la personne de l'eau au plus vite"

En cas de noyade, le médecin chef du SDIS 974 indique la marche à suivre. 

Dans un premier temps, il faut "identifier la détresse et prévenir le 18 ou le 15", et "extraire la personne de l'eau au plus vite". 

"Pour arrêter le processus de noyade, il faut pouvoir donner un élément de flottabilité, et donc faire en sorte que l'eau arrête d'arriver dans les voies aériennes supérieures". 

Docteur Cyril Marimoutou, médecin chef au SMUR

Enfin, il s'agit d'évaluer l'état de la victime, et notamment de détecter un arrêt cardio-respiratoire. Ce qui est beaucoup plus aisé pour les personnes ayant quelques notions de secours à la personne.

C'est pourquoi le médecin chef du SDIS 974 recommande d'un côté, l'apprentissage de la nage dès le plus jeune âge, mais aussi la formation aux premiers secours, ouverte à tous.