Le trafic a repris partiellement, sur les réseaux Mozaïk et le TCSP. Du côté des usagers, on maintient la pression, pour réclamer un service de transport opérationnel. Mais ce samedi matin, très peu ont répondu à l'appel lancé par l’Association des Usagers des Transports de Martinique .
Certains manifestants crient leur colère et leur ras-le-bol général, devant le portail de la maison de syndicats, à Fort-de-France.
Certains n'utilisent plus les transports publics, découragés par les blocages en série sur le réseau. Mais ils ont tenu à manifester leur solidarité avec les autres usagers.
Certains n'utilisent plus les transports publics, découragés par les blocages en série sur le réseau. Mais ils ont tenu à manifester leur solidarité avec les autres usagers.
Il y a 4 députés en Martinique. Il y a des sénateurs. Qu'est-ce qu'ils font en matière de transport?Très peu de personnes ont répondu à l'appel de l'AUTM (Association des Usagers des Transports de Martinique).
Il y a Martinique Transport. Il y a un président de collectivité. Ils ne disent rien. On n'entend rien.
J'ai subi deux grosses grèves en 2013 et 2014. Cela m'a obligée à prendre mon permis et à acheter une voiture. Les grands gagnants, ce sont les concessionnaires automobiles, confie une enseignante.
Il ya deux pelés, trois tondus qui barrent, avec 2 palettes et 3 pneus. Et puis, tout le transport s'arrête sur le centre de la Martinique. Je ne trouve pas ça normal. Il est temps que ça change, poursuit-elle.
La mobilisation est faible, par rapport à la précédente. On est un peu plus d'une cinquantaine.
Mais surprise effectivement...Du fait de la reprise des bus, nous attendions un peu plus de monde.
Mais les gens sont exaspérés. Je peux le comprendre, reconnaît la présidente de l'AUTM, Manuella Amable Potiron.
Le trafic est partiel aujourd'hui. Donc, les gens ne peuvent pas se déplacer.Des représentants des gilets jaunes ont rejoint la mobilisation des usagers des transports.
J'ai rencontré une dame. Elle sort de Redoute, à pied. Une autre sort de Moutte, à pied. Moi, je reviens de l'ancienne route de Schoelcher, à pied. Tous les quartiers ne sont pas desservis.
C'est pour cela, qu'il n'y a pas beaucoup de monde, aujourd'hui, explique une manifestante.
Je prends l'exemple d'une société qui possède 12 bus. Parmi ces 12 bus, 2 ou 3 seulement roulent. Pourtant, on les paie pour les 12 bus. C'est l'argent de nos impôts qui est en jeu toujours, explique un gilet jaune.
Si le trafic a repris timidement à Fort-de-France, c'est toujours l'impasse en revanche à Schoelcher et aussi à Saint-Joseph.