Sa parution est toujours un petit événement pour notre Territoire. Il faut constater qu'il s'agit du seul outil constatant et analysant l'activité économique, les évolutions par secteur, la "photographie" monétaire et financière, de Wallis et Futuna. Un Rapport 2015 marqué par la fragilité.
"Nous voyons -sur la base des enquêtes- que la population continue à décroître à un rythme d'environ 2% par an" constate Claude Dorwling-Carter, le directeur de l'IEOM (Institut d'Emission d'Outre Mer) lors de la présentation du rapport 2015 ce début de semaine. Etaient présents plusieurs chefs de service de l'administration et le député Napole Polutele.
"Sur ces bases, la population de Wallis et Futuna peut être estimée à environ 11 700 habitants." souligne le Rapport 2015.
Moins de population mais une population qui consomme! C'est cette consommation qui "tient" l'économie explique le directeur de l'IEOM "Cela résulte du fait qu'il y a un maintien de l'emploi et c'est ce maintien de l'emploi dans un contexte d'inflation faible (0,9%), avec un accroissement de l'offre qui constitue les facteurs du maintien de ce secteur."
Dans le secteur de l'emploi, le Rapport 2015 est particulièrement intéressant. Il souligne les limites actuelles de tout développement du Territoire.
La structure des emplois reste invariable... Le secteur public est plus que dominant. Il est "à l'origine de près de 75% des salaires distribués et la demande publique représente à elle seule 54% du PIB" note le rapport.
Des emplois publics répartis pour 73% dans l'Education Nationale avec 274 fonctionnaires (en légère baisse), 25% dans l'Administration supérieure et autres services (95 fonctionnaires).
L'activité économique reste stable mais fragile. La plupart des entreprises ont réduit leur investissement. Le BTP en particulier n'a jamais retrouvé son niveau d'avant les Mini-Jeux où les chantiers de la commande publique et le port de Mata Utu ont favorisé l'activité. "L'emploi salarié atteint son niveau le plus bas depuis 2007" soulignent les auteurs du Rapport 2015. Un indicateur qui ne trompe pas est la baisse des importations de ciment. Il faudra attendre le commencement de chantiers publics en 2016 (quai de Leava, structures de santé, rénovations d'établissements scolaires) pour noter une remontée de l'activité économique.
Je vous laisse aller vous-mêmes chercher toutes les informations sur le site de l'IEOM. Les publications -dont ce Rapport 2015- sont une mine d'informations en dépit de données par toujours faciles à trouver... et à valider.
Démographie toujours en baisse
En 2015, la tendance générale observée depuis plusieurs années se poursuit. Le "solde migratoire" est de moins 272 personnes. L'accroissement naturel de la population de +96 personnes (156 naissances et 60 décès) est donc loin de compenser la chute de la démographie."Sur ces bases, la population de Wallis et Futuna peut être estimée à environ 11 700 habitants." souligne le Rapport 2015.
Moins de population mais une population qui consomme! C'est cette consommation qui "tient" l'économie explique le directeur de l'IEOM "Cela résulte du fait qu'il y a un maintien de l'emploi et c'est ce maintien de l'emploi dans un contexte d'inflation faible (0,9%), avec un accroissement de l'offre qui constitue les facteurs du maintien de ce secteur."
Dans le secteur de l'emploi, le Rapport 2015 est particulièrement intéressant. Il souligne les limites actuelles de tout développement du Territoire.
La structure des emplois reste invariable... Le secteur public est plus que dominant. Il est "à l'origine de près de 75% des salaires distribués et la demande publique représente à elle seule 54% du PIB" note le rapport.
L'emploi public très dominant
En regardant de plus près les chiffres, sur les 2435 personnes qui occupent un emploi déclaré, 2057 sont déclarées localement à la Caisse des Prestations Sociales de Wallis et Futuna. Le solde (378 emplois) est constitué de personnes qui cotisent en dehors du Territoire.Des emplois publics répartis pour 73% dans l'Education Nationale avec 274 fonctionnaires (en légère baisse), 25% dans l'Administration supérieure et autres services (95 fonctionnaires).
L'activité économique reste stable mais fragile. La plupart des entreprises ont réduit leur investissement. Le BTP en particulier n'a jamais retrouvé son niveau d'avant les Mini-Jeux où les chantiers de la commande publique et le port de Mata Utu ont favorisé l'activité. "L'emploi salarié atteint son niveau le plus bas depuis 2007" soulignent les auteurs du Rapport 2015. Un indicateur qui ne trompe pas est la baisse des importations de ciment. Il faudra attendre le commencement de chantiers publics en 2016 (quai de Leava, structures de santé, rénovations d'établissements scolaires) pour noter une remontée de l'activité économique.
Je vous laisse aller vous-mêmes chercher toutes les informations sur le site de l'IEOM. Les publications -dont ce Rapport 2015- sont une mine d'informations en dépit de données par toujours faciles à trouver... et à valider.