19 tigres et bouledogues vont être pêchés sur la côte ouest. Cette opération de prélèvement, coordonnée par l’état devrait permettre d’en savoir plus sur ces squales.
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Les écologistes vont hurler, les surfeurs se réjouir et les scientifiques étudier. Les prélèvements de squales ont repris ce matin sur la côte ouest. Quatre bateaux et leurs équipages ont pour mission de capturer 19 bouledogues et tigres. Deux espèces, de requins côtiers, suspectées d’être impliquées dans les attaques de surfeurs de ces derniers mois.
Pour chaque poisson, les pêcheurs percevront quatre euros du kilo dans la limite de 900 euros par capture. Les prises seront stockées dans les réfrigérateurs d’une pêcherie du port de la Pointe-des-Galets avant d’être disséquées par un vétérinaire.
Cette opération, commanditée par l’Etat avec la participation du comité des pêches et de l’université de la Réunion, se veut scientifique. Deux buts ont été définis au mois d’août dernier par la préfecture : savoir si la chair des tigres et des bouledogues est porteuse de la ciguatéra (bactérie mortelle pour l’homme) mais aussi effectuer des prélèvements afin de mieux comprendre leur alimentation et leur environnement. Dans le même temps, les mâchoires seront confiées au programme Charc (Connaissance de l’écologie de l’habitat des deux espèces de requins côtiers) pour déterminer le type de requin responsable d’une attaque dans un futur le plus éloigné possible.
Tout au long de ces opérations des restrictions de navigation sont mises en place aux abords des zones de pêche sur la côte ouest.
Pour chaque poisson, les pêcheurs percevront quatre euros du kilo dans la limite de 900 euros par capture. Les prises seront stockées dans les réfrigérateurs d’une pêcherie du port de la Pointe-des-Galets avant d’être disséquées par un vétérinaire.
Cette opération, commanditée par l’Etat avec la participation du comité des pêches et de l’université de la Réunion, se veut scientifique. Deux buts ont été définis au mois d’août dernier par la préfecture : savoir si la chair des tigres et des bouledogues est porteuse de la ciguatéra (bactérie mortelle pour l’homme) mais aussi effectuer des prélèvements afin de mieux comprendre leur alimentation et leur environnement. Dans le même temps, les mâchoires seront confiées au programme Charc (Connaissance de l’écologie de l’habitat des deux espèces de requins côtiers) pour déterminer le type de requin responsable d’une attaque dans un futur le plus éloigné possible.
Tout au long de ces opérations des restrictions de navigation sont mises en place aux abords des zones de pêche sur la côte ouest.