Felleng : inondations, radiers emportés, les cours et les alertes !

Comme un air de déjà vu...
La Réunion a été particulièrement arrosée au cours des dernières heures. La forte tempête tropicale s'éloigne mais elle laisse des traces avec...des heures de nettoyage pour les particuliers, d'embouteillage pour les automobilistes et une certaine dose d'incompréhension pour les parents d'élèves.
Le radier de la rivière Saint-Etienne encore emporté par les eaux... Les travaux pour effacer les séquelles de Dumile sont à peine terminés qu'il faudra recommencer l'ouvrage pour une facture sensiblement équivalente : quelques cinq cents mille euros.
Felleng a eut raison du nouveau radier et les automobilistes qui empruntent chaque jour cet itinéraire (environ trente mille véhicules par jour passent sur ce radier) devront faire preuve d'encore beaucoup de patience. Les travaux commenceront dès demain, samedi 2 février, et devraient durer une dizaine de jours.



Mais il n'y a pas que les routes qui ont souffert des pluies abondantes. Dans le secteur du Tampon, les pompiers ont faire face à de nombreuses interventions. Les inondations chez les particuliers sont multiples et parfois spectaculaires comme dans la cité des 400 au Tampon.



Radiers submergés ou emportés, inondations, un passage en alerte orange n'aurait rien changé à la situation. Cependant de nombreuses voix s'élèvent pour regretter le maintien de la simple pré-alerte. Les difficultés de circulation sur l'ensemble de l'île ont rendu difficile l'acheminement des élèves dans les établissement scolaires. 

Dès jeudi soir, la CGTR Education demandait au recteur d'académie de fermer tous les établissements scolaires. Bon nombre de parents ont rapidement exprimé, sur la page Facebook de Réunion 1ère, leur incompréhension devant le maintien des cours comme par exemple Elodie Hoareau de Saint-André "De tte maniere pre-alerte ou pas, mon enfant sera a la maison demin, prend pas de risque. Ns sommes parents c a nous de prendre la responsabilité & securité pr nos enfants."

Dans ce domaine au moins, l'alerte orange aurait levé certaines inquiétudes pour autant, selon la préfecture, elle ne se justifiait pas.

Le directeur de cabinet de la Préfecture au micro de Thierry Chenayer