L'avenir du groupe Caillé se jouera au mois de juin face aux magistrats du tribunal mixte de commerce de Champ-Fleuri. Ce sont dix millions d'euros que devront trouver les dirigeants de cette entreprise s'ils ne veulent pas mettre la clé sous la porte.
L'énième rendez-vous entre les créanciers et le groupe Caillé s'est joué face au tribunal mixte de commerce de Saint-Denis. Le face à face entre les dirigeants et les banquiers a été tendu. Le débiteur a versé, le 14 septembre 2012 date butoir, 1 des 7 % dus aux banques. Si le Crédit Agricole et les filiales du BCPE se montrent ouvertes à une nouvelle discussion pour apurer la dette dans le temps, en revanche la BNP et la BFCOI sont nettement plus critiques et ne veulent pas entendre parler de négociations, de prêts ou de nouvelles échéances.
pas de restructuration sans argent
Les avocats du groupe Caillé estiment que leur client pourrait faire face aux échéances en vendant une part de ses actifs. Une position qui n'est pas partagée par tous les observateurs. Le siège situé rue Labourdonnais est déjà hypothéqué et les valeurs mobilières du groupe sont très limitées. D'ici au mois de juin, ce sont dix millions d'euros que la direction de Caillé devra verser aux banques. Une somme conséquente à laquelle est attaché l'avenir de cette entreprise familiale. Sans cet argent, tous les plans de restructuration seront vains.
pas de restructuration sans argent
Les avocats du groupe Caillé estiment que leur client pourrait faire face aux échéances en vendant une part de ses actifs. Une position qui n'est pas partagée par tous les observateurs. Le siège situé rue Labourdonnais est déjà hypothéqué et les valeurs mobilières du groupe sont très limitées. D'ici au mois de juin, ce sont dix millions d'euros que la direction de Caillé devra verser aux banques. Une somme conséquente à laquelle est attaché l'avenir de cette entreprise familiale. Sans cet argent, tous les plans de restructuration seront vains.