La commission risque requin accouche d'une cellule

La C4R, commission réunionnaise de réduction du risque requin est renforcée par la CO4R, cellule opérationnelle réunionnaise de réduction du risque requin. Une annonce qui a laissé les surfeurs et les dirigeants des écoles de surf perplexes. 
Les mois passent et les surfeurs réunionnais se désespèrent de voir la mise en place de mesures définitives pour sauver leur sport.
Les dix attaques de requins en 2011 et 2012 dont quatre mortelles ont eu raison de l'activité. Les écoles de surf sont moribondes et les magasins spécialisés de Boucan-Canot ou de Saint-Gilles sont à l'agonie. Pour tenter de résoudre le problème, la préfecture a créé le C4R (comité réunionnais de réduction du risque requin).

Une cellule opérationnelle

Jeudi, les acteurs de cette structure étaient réunis pour une table ronde présidée par Jean-Luc Marx, le préfet en personne. Le représentant de l'Etat a signifié qu'il attend toujours deux rapports des ministères sur le sujet. Au final dans un communiqué, les responsables se félicitent de l'esprit dans lequel se sont déroulés les débats et annoncent la création de la CO4R (cellule opérationnelle réunionnaise de réduction du risque requin).

Boucan et les Roches sécurisés

Le seul point satisfaisant reste l'action de sécurisation de PRR (prévention requin Réunion). Désormais, l'action, de surveillance des spots, lancée par l'association est reconnue. Des plongeurs se relaient sur un zodiac et sous l'eau afin de prévenir en cas de dangers. Par ailleurs, la commune de Saint-Paul a installé des filets anti-requins à Boucan et aux Roches. Deux sites de baignade désormais sous haute surveillance en attendant mieux.

Le surf réunionnais est totalement sinistré comme le démontre ce reportage de Steve-Henry Peeters et Christian Krans.