Correctionnelle : ivre au volant, il oblige un gendarme à tirer

Un salazien de 20 ans jugé en fin de matinée pour avoir forcé un barrage de gendarmerie. Un militaire a dû esquiver la voiture folle et tirer pour stopper le fuyard. Le chauffard faisait l'objet d'une suspension de permis et était ivre. Il risque, cette fois, de rester en prison.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, les policiers de Saint-Denis lancent une alerte. Une voiture vient d'accélérer quand ils sont arrivés à sa hauteur. Le commissariat central répercute l'information vers la gendarmerie, le suspect se dirige en direction de l'est à vive allure et vient tout juste de quitter le chef-lieu.
Il est deux heures du matin, les militaires qui effectuent un contrôle routier à Sainte-Marie voient la véhicule arriver. L'un d'eux se met au milieu de la chaussée pour ordonner au chauffard de s'arrêter, mais c'est peine perdue.
Le conducteur fonce sur le gendarme qui sort son pistolet et tire dans la portière avant gauche.

Ivre et sans permis

Le chauffard va malgré tout continuer sa route avant de perdre le contrôle de sa voiture, 800 mètres plus loin. Il termine sa course sur le bas côté, heureusement, sans faire de victimes.
Interpellé et placé en cellule de dégrisement (1,62 gr par litre de sang), il reconnaît le lendemain en garde à vue être descendu de Salazie pour rejoindre des amis sur Saint-Denis. Là, il passe sa fin de journée à boire. Quand, il repart vers le cirque, il est complètement ivre, d'où sa panique en voyant les policiers. Surtout qu'il a conscience de rouler malgré une suspension de permis de conduire.
Face aux juges des comparutions immédiates cet épisode alcoolisé risque de coûter très cher au salazien.
Le jeune homme n'a pas simplement conduit en état d'ivresse et sans permis, il a également foncé sur un représentant des forces de l'ordre et donc mis en danger la vie d'autrui.