Le surf réunionnais a-t-il encore un avenir ?

Ils ont fait la renommée des vagues réunionnaises et participé à la réussite sur l'île des compétitions de niveau mondial, les précurseurs du surf réunionnais ne veulent pas croire, malgré la menace requin, à la disparition de leur passion à La Réunion.
Parmi les précurseurs du surf réunionnais, Anne-Gaëlle Hoarau, par exemple, se distingue et devient à trois reprises vice-championne du monde et remporte en 1992 le Vania Trophée Féminin.
Pendant des années, la vague réunionnaise déferle ainsi sur la planète surf. La première compétition de niveau mondial est organisée sur le spot de Saint-Leu en 1991.

Pendant plus dix ans, le surf fait alors partie du paysage sportif et touristique de l'île. Mais 22 ans après cette première compétition internationale, les écoles de surf sont en sommeil, lorsqu'elles n'ont pas tout simplement fermé leurs portes. Les surfeurs réunionnais risquent de disparaître des podiums internationnaux.
La raison ? Evidemment, le risque requin ! Pour la Ligue Réunionnaise de Surf, "jamais les requins n'ont été en aussi grand nombre à La Réunion que depuis ces derniers mois" et "le risque d'attaques est bien plus fort (NDLR : aujourd'hui) que dans n'importe quel endroit du monde". 

Ancien champion, Etienne Vidot, mais aussi les plus jeunes comme Jorgan Couzinet et Julie Sicuteri, tous deux champions de La Réunion en 2013, veulent pourtant toujours croire à l'avenir de leur discipline à La Réunion. 
Florence Bouchou les a rencontrés...