Les artistes du cirque Raluy viennent de débarquer dans l’île. Ils se sont installés sur l’esplanade de Champ-Fleuri. Au milieu de cette troupe, un clown blanc de plus de 70 ans dont le hobby est : les chiffres.
Le cirque Raluy s’est installé à Champ-Fleuri. Il a ouvert ses portes au début du mois et va implanter son chapiteau du 19 juillet au 1er septembre à Saint-Paul, puis à Saint-Pierre du 6 septembre au 22 septembre 2013.
Parmi les artistes, un clown blanc. Derrière le masque livide prénommé Lluiset se cache Luis Raluy.
A 71 ans, le frère fondateur « del circ Raluy » a été de toutes les campagnes : « Nous sommes venus à La Réunion, pour la première fois, en 1960. Cette île correspond exactement à ce que nous aimons. Nous avons beaucoup voyagé, nous avons traversé plus de 40 pays. Le cirque est universel. Du Vietnam, au Kenya en passant par le Costa-Rica ou la Hongrie tout le monde nous comprend ».
Une vie d’artiste
Fondé par les parents des trois frères, ce cirque a vu le jour en 1940. Il a malgré le temps et l’histoire, traversé toute les décennies et perdure aujourd’hui avec les filles de la famille: « La relève assure l’essentiel du spectacle. Je n’entre en piste qu’une fois par représentation ». L’homme est pudique et finit par se dévoiler : « J’ai commencé par la barre fixe, comme mon père. Il s’était gravement blessé lors d’une démonstration et était paralysé du côté gauche. Puis nous nous sommes lancés dans les hommes canon avant de bifurquer vers trapèze volant ». Aujourd’hui, fini les acrobaties qui arrachent des oh admiratifs ! Le septuagénaire se consacre à faire rires des enfants et à écrire l’histoire du cirque des « saltimbanques » (titre de son livre : Le cirque des saltimbanques).
La Formule Raluy
Mais Luis Raluy possède une autre corde à son arc. Les mathématiques : « En fait le virus m’a pris à l’école. Comme nous n’étions scolarisés que trois mois par an. Le reste du temps nous étions sur les routes. Le déclic est venu suite à la réflexion d’un élève qui a demandé à une professeur pourquoi nous n’apprenions pas la règles de trois comme les autres ? Puis ce même garçon a demandé pourquoi nous ne faisions pas de géométrie ?
Curieux, j’ai lu appris dans les livres. Un cousin, chimiste, a découvert ma passion et m’a enseigné la trigonométrie, les fonctions, le calcul différentiel… Finalement c’est devenu une passion. Quand je suis triste, je fais des mathématiques ». Certes, il n’est pas docteur es-math, mais notre clown blanc a fait la une d’un magazine spécialisé avec sa découverte : « la formule qui permet de révéler les nombres premiers ». Un artiste !
Parmi les artistes, un clown blanc. Derrière le masque livide prénommé Lluiset se cache Luis Raluy.
A 71 ans, le frère fondateur « del circ Raluy » a été de toutes les campagnes : « Nous sommes venus à La Réunion, pour la première fois, en 1960. Cette île correspond exactement à ce que nous aimons. Nous avons beaucoup voyagé, nous avons traversé plus de 40 pays. Le cirque est universel. Du Vietnam, au Kenya en passant par le Costa-Rica ou la Hongrie tout le monde nous comprend ».
Une vie d’artiste
Fondé par les parents des trois frères, ce cirque a vu le jour en 1940. Il a malgré le temps et l’histoire, traversé toute les décennies et perdure aujourd’hui avec les filles de la famille: « La relève assure l’essentiel du spectacle. Je n’entre en piste qu’une fois par représentation ». L’homme est pudique et finit par se dévoiler : « J’ai commencé par la barre fixe, comme mon père. Il s’était gravement blessé lors d’une démonstration et était paralysé du côté gauche. Puis nous nous sommes lancés dans les hommes canon avant de bifurquer vers trapèze volant ». Aujourd’hui, fini les acrobaties qui arrachent des oh admiratifs ! Le septuagénaire se consacre à faire rires des enfants et à écrire l’histoire du cirque des « saltimbanques » (titre de son livre : Le cirque des saltimbanques).
La Formule Raluy
Mais Luis Raluy possède une autre corde à son arc. Les mathématiques : « En fait le virus m’a pris à l’école. Comme nous n’étions scolarisés que trois mois par an. Le reste du temps nous étions sur les routes. Le déclic est venu suite à la réflexion d’un élève qui a demandé à une professeur pourquoi nous n’apprenions pas la règles de trois comme les autres ? Puis ce même garçon a demandé pourquoi nous ne faisions pas de géométrie ?
Curieux, j’ai lu appris dans les livres. Un cousin, chimiste, a découvert ma passion et m’a enseigné la trigonométrie, les fonctions, le calcul différentiel… Finalement c’est devenu une passion. Quand je suis triste, je fais des mathématiques ». Certes, il n’est pas docteur es-math, mais notre clown blanc a fait la une d’un magazine spécialisé avec sa découverte : « la formule qui permet de révéler les nombres premiers ». Un artiste !